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Critiques de Raffaele Ienco (2)
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Postal - Deliverance, tome 2

Ce tome fait suite à Postal: Deliverance Volume 1 (épisodes 1 à 4) qu'il faut avoir lu avant. Il regroupe les épisodes 5 à 8, initialement parus en 2019/2020, écrits par Bryan Hill, dessinés, encrés et mis en couleurs par Raffaele Ienco. Il se termine avec les 14 premières pages de The Clock (2020) écrit par Matt Hawkins et dessiné par Colleen Doran.



Il y a des années de cela, Laura Shiffron était enceinte de Mark, et son mari Isaac lui fait observer qu'elle porte la vie en elle. De ce fait, ils ne sont plus le serpent dans le jardin d'Éden, ni l'humanité, car ils ont créé la vie. Du coup, ils peuvent avoi leur propre royaume, avec leurs propres lois. Laura ne comprend pas ce qu'il raconte : il répond qu'il parle d'Éden. Au temps présent, Laura Shiffron, son compagnon Magnum (l'ancien shérif de la ville) et leur fils Pascal se tiennent sur le pas de porte du pavillon de Mark & Maggie. Mark indique clairement qu'il n'est pas satisfait de les revoir, mais il accepte qu'ils rentrent chez lui. Il prévient Pascal qu'il ne devrait pas avoir confiance en sa mère. Maggie Pendrowksi, la compagne de Mark, est en train de donner à manger à leur fille. L'échange de propos est très froid, car Maggie ne souhaite pas que sa belle-mère prenne ses aises. Laura demande à parler à son fils en tête à tête dans la cuisine. Mark a bien compris qu'elle veut quelque chose, il lui demande quoi. Elle souhaite reprendre son poste de maire, maintenant occupé par Mark. Il lui répond qu'une élection est toute proche. Elle le regarde d'un air condescendant car il est hors de question qu'elle fasse campagne sous la forme d'un porte-à-porte, et qu'il ne peut pas ainsi donner quelque chose qui ne lui appartient pas.



Dehors, Maggie essaye d'entamer la conversation avec Pascal. Elle parvient à obtenir une réponse de lui : sa mère est morte, et Laura l'a amené ici pour le mettre hors de portée des tueurs qui cherchent à l'éliminer. Les discussions continuent entre les différents membres de la famille Shiffron au sens large. Laura indique à Magnum qu'ils sont Éden, que c'est leur foyer. Maggie indique à Mark qu'elle pense qu'ils devraient partir d'Éden : laisser tout ça derrière eux. Il est convaincu qu'il n'y a pas de place pour lui à l'extérieur. Magnum remet les choses au point devant Laura : il n'est pas Isaac et il ne cherche pas à lui imposer sa volonté. À l'extérieur d'Éden, une jeune femme se promène dans les bois. Elle voit arriver vers elle une nuée de mouches. Elle comprend que cela est le symptôme de la présence d'un cadavre. Elle s'élance vers l'avant et elle découvre un cadavre d'homme nu, tenu debout contre le tronc d'un arbre, par des branchages. Il a une sorte de cape de plumes jetée sur les épaules. Ses bras sont repliés devant son torse et ils tiennent sa tête, car il a été décapité. En lieu et place de sa tête, se trouve celle d'un chien. La promeneuse revient à Éden et avertit la famille Shiffron. Le cadavre est ramené dans une cabane en bois en ville qui abrite des outils. Le médecin de la ville est présent et il identifie le défunt : James Baldwell arrivé dans la ville quand Laura Shiffron en était la maire. Il continue : la tête a été sciée, les blessures ont été infligées post-mortem, il n'y a pas de sang donc elles ont été causées bien après la mort, et c'est l'œuvre d'un homme vu la force nécessaire. Mark donne ses instructions : sa mère doit retrouver le dossier de James, Maggie doit s'occuper de la promeneuse, le docteur doit recoudre la tête. Lui, il va réfléchir.



Dans le premier tome, Laura Shiffron fatiguée et malade laissait la place à son fils à la tête de la terrible ville de tueurs mis à l'écart par le FBI, et enfin débarrassée de cette tutelle, enfin devenue indépendante et libérée de l'ombre de son fondateur Isaac Shiffron, époux de Laura. Elle était partie en vacances avec Magnum, l'ancien shérif de la ville. Son fils Mark essayait de s'adapter à ses nouvelles responsabilités. Ce nouvel ordre des choses aura été de courte durée car Laura et Magnum se sont retrouvés impliqués dans un autre environnement violent. Mais lorsqu'ils reviennent à Éden, la dynamique s'en trouve changée. Mark a commencé à prendre son indépendance, Maggie est devenue une mère responsable. Ragaillardie par ses courtes vacances, Laura entend bien recommencer à régenter la ville dans un mode autoritaire. Magnum préfèrerait ne jamais être revenu dans cette ville. Cela engendre des frustrations de part et d'autre, du mécontentement, de l'agressivité latente, une tension palpable. Le lecteur retrouve le même artiste que pour les 4 premiers épisodes : il dessine dans un registre très réaliste avec un degré de précision remarquable. Chaque personnage dispose d'une apparence unique, que ce soit pour les traits du visage, le type de coiffure, la morphologie, et les vêtements. Il ne manque pas un pli dans les manches ou dans les pantalons, ni une fermeture éclair, ni un lacet pour les capuches, ou un passant à la taille des pantalons. Le lecteur observe que les tenues vestimentaires sont de type utilitaire, des vêtements fait pour la vie au grand air.



Ienco apporte le même soin dans la représentation des différents décors et accessoires. Dans la première scène, Laura est assise sur le rebord d'un bassin d'eau et en arrière-plan, le lecteur peut voir chaque brique utilisée pour le muret. Lorsque Laura et Magnum discutent dans la cuisine de Laura, il peut voir les placards muraux, le réfrigérateur, les plans de travail avec les condiments, l'évier avec ses robinets, la tasse de café laissée sur un rebord, la table à laquelle Pascal prend son petit déjeuner avec le bol, la tasse, la thermos, la brique de lait. L'artiste donne ainsi de la consistance à chaque endroit et le lecteur prend le temps de regarder les détails : les lames de parquet, le petit circuit de train (un jouet pour la fille de Maggie et Mark), la porte du four où sont incinérés les cadavres avec un gros volant pour la fermer, le cuir du canapé du salon de Maggie & Mark, la qualité du fauteuil roulant de Mark, les différents masques de la collection tueur, etc. Cette approche très propre des dessins fonctionne un peu moins bien avec les arbres de la forêt : ils ne semblent ni en plastique, ni en pot, mais ils manquent de naturel. La direction d'acteurs et en œuvre un registre naturaliste qui fonctionne bien pour faire exister les personnages, à l'exception du mystérieux tueur avec sa capuche pour dissimuler son identité.



En plus des tensions dans la famille Shiffron élargie, les personnages sont confrontés à la découverte d'un premier cadavre, puis bientôt d'un deuxième, puis bientôt pire encore. D'un côté, ce n'est guère surprenant dans une ville habitée uniquement par des individus ayant commis des crimes graves, au point que la société souhaite s'en débarrasser dans une ville dont personne ne connaît l'existence. D'un autre côté, c'est assez inattendu parce que les autres habitants brillent par leur absence de participation à l'intrigue si ce n'est à l'état de cadavre ou de conjoint éploré. Le lecteur éprouve la sensation très bizarre d'évoluer dans un huis-clos dans lequel seuls deux ou trois personnages apparaissent le temps d'une page ou deux pour interagir avec les 6 personnages principaux. Le lecteur concentre alors son attention sur ces 6 individus sur lesquels les auteurs se focalisent. Il reconnaît bien la propension de Mark à être avant tout analytique, ne parvenant que difficilement à ressentir une émotion. Mais son syndrome d'Asperger semble être devenu bien léger par rapport à ce qu'il était au début de la première saison. Maggie remplit sa fonction de shérif ayant succédé à Magnum, prête à traquer le tueur dans les bois, mais en même temps parfois étrangement hésitante. En outre, elle ne bénéficie pas d'assez de pages pour réussir à générer de l'empathie chez le lecteur. Laura Shiffron se conduit de manière très autoritaire ce qui la rend antipathique, tout en donnant l'impression de faire un caprice et plus du tout sous le coup d'un affaiblissement dû à l'âge et la fatigue de sa charge qu'elle n'a pourtant abandonnée que peu de temps auparavant. Magnum parle peu, Pascal, aussi et la fille de Maggie est trop jeune pour parler. Le tueur en série est un individu encapuchonné dont la personnalité n'est pas développée dans ce tome. Du coup, l'intérêt majeur réside dans l'intrigue.



Cette intrigue est assez simple : un tueur découpe des cadavres. Il faut le retrouver rapidement pour le neutraliser, tout en essayant de ne pas affoler la population. Mark prend la direction des opérations de manière analytique, Magnum, Laura et Maggie vont chercher dans les bois. Le lecteur éprouve quelques difficultés à croire qu'il n'y a que ça. Certes ce recueil ne regroupe que 4 épisodes, et donc le nombre de pages est un restreint. Mais il est surprenant que les Shiffron prennent autant de précaution pour ne pas effaroucher une population de criminels endurcis, qu'ils ne tentent pas une enquête en porte à porte dans une ville à la population si petite (un peu plus de deux mille habitants), ou même qu'ils ne mettent pas la population à contribution. Il est encore plus surprenant qu'ils ne prennent pas plus de mesures pour assurer leur propre sécurité, à la fois contre ce tueur qui rôde, et d'une manière plus générale en vivant dans une ville aussi peu sûre.



Pour la première fois depuis le début de cette série, le lecteur ressort décontenancé par la tournure des événements et par le comportement des personnages. Les dessins sont d'une minutie épatante sauf pour les milieux naturels. L'intrigue semble construite de manière artificielle pour se focaliser sur la famille élargie des Shiffron, tout en n'arrivant pas à les faire exister assez pour que le lecteur s'en préoccupe.
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Symmetry, tome 1

Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. Il contient les épisodes 1 à 4, initialement parus en 2015/2016, écrits par Matt Hawkins, dessinés, encrés et mis en couleurs par Raffaele Ienco.



Contre toute attente, l'humanité a réussi à instaurer une utopie sur Terre, avant de devenir une espèce disparue. Une intelligence artificielle appelée SOL (System Optimizer for Longevity) gère tous les aspects logistiques ; l'être humain n'a plus besoin de travailler. Chaque individu dispose d'un implant appelé RAINA (Responsive Artificial Intelligence Network Archetypes) qui l'aide dans chaque moment de sa vie. Les robots à forme humanoïde accomplissent les différentes tâches matérielles telles que l'agriculture ou l'industrie. La société repose sur la mise en œuvre de 4 piliers : communauté, paix, harmonie, égalité. L'ambition, la diversité, la créativité, et le capitalisme ont été éradiqués.



SOL incite les concitoyens à passer 16 semaines par an, dans d'autres lieux que celui de leur résidence habituelle. C'est ainsi que Michael, accompagné de son frère Matthew, part pour quelques jours dans une résidence en montagne (appelée Wolf Creek), avec son pote Thomas, et des dizaines d'autres citoyens. Sur place ils découvrent la pureté de l'air, et Michael apprécie de pouvoir regarder les étoiles avec un télescope. Malheureusement il se produit une éruption solaire qui provoque la chute d'un satellite sur la résidence, rendant ainsi inopérant l'implant RAINA de chaque citoyen. Ils se retrouvent livrés à eux-mêmes pour la première fois de leur vie.



Dans les années 2010, le gérant de Top Cow (la branche de l'éditeur Image, consacrée aux productions des séries de Marc Silvestri) revient à l'écriture. Le lecteur assiste à son développement avec intérêt. Matt Hawkins crée régulièrement de nouvelles séries, et intègre à chaque fois en fin de tome des remarques complémentaires, à commencer par les sources qu'il a utilisées. Par exemple, il expose sa fascination pour les technologies dans la série Think Tank (dessinée par Rahsan Ekedal), son intérêt pour les religions et leurs églises dans The tithe (également dessinée par Rahsan Ekedal), ou encore la progression de son point de vue sur les Organismes Génétiquement Modifiés dans Wildfire (illustré par Linda Sejic). Le lecteur se lance donc avec confiance dans cette nouvelle série, reposant sur le concept d'utopie, également alléché par la qualité graphique de la couverture.



Dans l'industrie des comics, il est de coutume de placer en couverture une illustration de qualité pour attirer le chaland, pas forcément réalisée par l'artiste qui réalise les pages intérieures. Pour Symmetry, non seulement Raffaele Ienco a dessiné chaque épisode, mais en plus la couverture reflète le degré de qualité de l'intérieur. Ce dessinateur travaille à l'infographie (peut-être à partir d'esquisse papier, mais ce détail n'est pas perceptible). Il réalise des dessins descriptifs, avec une bonne densité d'informations visuelles. Son objectif est de donner à voir la réalité imaginée par le scénariste, par le biais d'éléments concrets et consistants. Il avait déjà réalisé une histoire dont il avait écrit le scénario : Epic Kill.



Effectivement, les yeux du lecteur voient un monde crédible, avec des détails attestant des 4 piliers (communauté, paix, harmonie, égalité) de cette société. Les individus présentent tous une morphologie normale, sans musculature surdéveloppée, sans obésité non plus. Chaque individu est en bonne forme physique. Au fil des épisodes, le lecteur apprécie de voir que ce dessinateur sait représenter des individus de tout âge, en particulier des enfants ayant une apparence d'enfants, ou des personnes de plus de 50 ans portant sur elles les marques du temps. En cohérence avec le postulat de départ du scénario, les tenues vestimentaires sont réduites à quelques modèles en noir ou blanc, se conformant ainsi au pilier exigeant l'égalité de chaque individu (et donc la proscription de la diversité).



Dans ce genre de récit de science-fiction le lecteur croise les doigts en espérant qu'il en aura pour son argent, et qu'en particulier les auteurs auront investi le temps nécessaire à imaginer un futur cohérent dans son ensemble, et en phase avec le thème qu'ils développent. La page d'ouverture n'est pas spécialement impressionnante sur ce plan-là, avec des constructions traditionnelles, un transport en commun flottant dans l'air, et des robots humanoïdes à la tête dépourvue de traits de visage (le scénariste explique dans les pages bonus ce qui l'a conduit à ce choix particulier). La deuxième séquence est plus parlante, avec une vue extérieure d'un immeuble, des aperçus d'un logement, d'une école, d'un réfectoire. Les dessins montrent des environnements très propres sur eux, fonctionnels, tout en restant chauds et accueillants. Ce monde est bien cohérent avec l'idée d'une utopie bénéfique à l'ensemble de la population, et rationalisée par la logistique des robots et d'une intelligence artificielle.



Le récit se déroulant dans un futur plus ou moins proche (quelques décennies tout au plus), Raffaele Ienco doit également concevoir l'apparence d'une technologie futuriste. C'est le cas des transports en communs, des tenues vestimentaires (à nouveau sobres et fonctionnelles), d'un satellite, d'une autre forme de robot et de SOL. Il donne des apparences simples à tous ces éléments, mais pas simplistes pour autant, ni passe-partout. Les pages de supplément en fin de volume indiquent que Matt Hawkins a participé pour partie à cette conception graphique. En effet, comme pour ses autres séries, il s'agit d'un auteur qui n'a pas peur de faire des recherches avant d'écrire, de se documenter. Il commence par expliquer que pour bâtir les règles de son utopie, il a été consulter des sites spécialisés afin de proposer un concept bien construit. Il a commencé par choisir les règles de son utopie (les 4 piliers), puis il en a déduit quelles devaient être les valeurs à sacrifier (à savoir l'ambition, la diversité, la créativité, le capitalisme).



L'originalité de ce récit réside dans le fait que l'auteur présente cette utopie appelée Symétrie, comme une utopie qui fonctionne : tous les citoyens sont satisfaits et vivent dans de bonnes conditions. Bien sûr la privation de la connexion à leur implant RAINA conduit les individus concernés (à commencer par Maricela et Michael) à acquérir un point de vue extérieur à ce système et à le remettre en cause. Ils deviennent des rebelles inadaptés, devant fuir l'autorité et essayer de la combattre. Avec cette dynamique, le lecteur pourrait penser que le récit revient dans des rails d'une aventure classique de gentils rebelles luttant contre un méchant oppresseur. En fait, le scénariste se montre beaucoup plus ambitieux et novateur en intégrant et gérant l'obligation pour toute société d'évoluer sous peine de régresser, ajoutant ainsi un niveau de réflexion supplémentaire.



Dans les notes en fin de volume, Matt Hawkins liste la majeure partie des sites qu'il a consultés pour nourrir sa réflexion et la construction de cette utopie, en particulier le site de Chaz Bufe & Libby Hubbard. Il apporte des explications sur les choix qui peuvent apparaître comme politiquement incorrects, à commencer par la ségrégation des races (sous une forme assez originale). Il indique que l'idée de la série lui est venue en partie en réaction au futur dystopique qu'il avait conçu dans Aphrodite IX: Rebirth avec Stjepan Sejic. Il remercie également Brian Hill, coscénariste de Postal, car c'est grâce à son aide qu'il a pu apprendre à développer des personnages plus étoffés. Pour faire passer la charge émotionnelle du récit, le scénariste joue avec la chronologie des événements afin de ménager un suspense, et il insère un commentaire écrit par Michael qui s'adresse à son futur enfant. Ce commentaire écrit à la première personne charrie l'affect de Michael, générant ainsi de l'empathie chez le lecteur.



Ce premier tome constitue une excellente surprise à la hauteur des promesses de sa couverture. La série bénéficie d'un dessinateur de bon niveau, maîtrisant l'outil infographique et s'en servant pour apporter une touche futuriste, dessinant des personnages différenciés et vivants dans des environnements consistants et pensés à l'aune d'une série d'anticipation. Matt Hawkins est parti d'un concept de base classique : une utopie. Il ménage des scènes d'action, il sait créer une charge émotionnelle impliquant le lecteur. Au-delà de ces outils narratifs de base, il a imaginé une utopie bien pensée, qui repose sur des préceptes qui font sens, sans oublier le prix à payer pour pouvoir établir et faire perdurer une telle utopie. Sa réflexion ne s'arrête pas à ce niveau, puisqu'il fait en sorte que ses personnages découvrent l'envers du décor, sans pour autant tomber dans l'opposition basique contre un dirigeant aux tendances totalitaires. Arrivé à la fin de ce premier tome, il tarde au lecteur de découvrir quelle direction prendra l'intrigue, ce qu'il adviendra de cette utopie, si elle saura s'adapter à la présence de citoyens sortis du système.
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