Les hommes ont toujours cherché à être des démiurges et, depuis la nuit des temps, ils tentent d'imposer leurs vues sur la nature dite sauvage ! Les jardiniers rêvent de produire des fruits aux goûts délicieux et de tailles incomparables, les concours annuels d'horticulture sont là pour nous le rappeler. Quant aux chercheurs en biologie végétale ils n'ont de cesse de bricoler les gênes des espèces vivants sur notre planète afin de créer toutes sortes de chimères susceptibles de combler leurs phantasmes. Obtenir des fruits poussant hors saison, en dehors de leur biotope naturel, et possédants des saveurs abracadabrantes semble une devise propre à ravir de nombreux agronomes contemporains.
Pourtant, si nous prenons le temps d'examiner la diversité des fruits qui existent sur la Terre, nous restons ébahis par la multitude de fruits qui sont théoriquement disponibles et nous ne pouvons que déplorer le choix très limité d'espèces fruitières mises à la disposition des consommateurs.
"La santé de l'homme est le reflet de la santé de la terre".
Cette citation d'Héraclite illustre parfaitement l'adéquation qui existe entre les actions de l'homme et ses retombées sur l'environnement. L'agriculture intensive et réductionniste pratiquée ces dernières décennies conduit indiscutablement l'espèce humaine à une impasse avec des retombées sanitaires de plus en plus criantes.
Il est grand temps que les hommes inversent cette tendance en se tournant vers une agriculture plus respectueuse de notre planète.
La lecture de ce livre devrait permettre à davantage de personnes de trouver des aliments qui leur conviennent et protègent leur environnement.
Les tracasseries autour de la commercialisation de la stévia ont fait l'objet d'un véritable feuilleton à rebondissement ces dernières années. Après l'accord donné par la FDA en 2008, l'Europe, avec plusieurs mois de retard, a aussi accepté de valider le rébaudioside A comme édulcorant.
Désormais l'utilisation du rébaudioside A dans les boissons est exponentielle et il devrait rapidement détrôner l'aspartam, qui est le leader des édulcorants de table (en France) au motif que l'on se trouve face à un édulcorant 100% naturel !
Mais paradoxalement les feuilles de stévia brutes, simplement pulvérisées (comme le faisaient autrefois les Amérindiens) ne disposent pas de statut légal !