On ne peut attendre en effet d’un personnel politique en grande partie issu de l’administration et dont les interlocuteurs principaux sont des syndicats de défense des fonctionnaires qu’il marque beaucoup d’enthousiasme à la perspective d’amoindrir les pouvoirs et de diminuer les dépenses de l’Etat.
C’est pourquoi les déficits de bien des services publics français sont chroniques : la solution consistant à les faire financer par l’impôt ne rencontre une résistance sérieuse à aucune étape du processus de décision politique.
(Ch. VII, LES CRITERES D’UNE BONNE THEORIE, p. 248-249)