tournaient l’eau, les jambes, les oreilles, le nez, tournaient la terre, le ciel et les étoiles, tournait, la nuit, tournait le jour, tournaient les doigts, les paroles, la bouche et les pieds, tournaient les défilés, le pas de l’oie, les bruits de bottes, tournaient les camps de concentration, les fours crématoires, tournaient les grillages et la violence, tournaient les morts, les peurs, les coups, les viols, les gestes abominables, tournaient les bombardiers, l’Enola Gay et son Little boy, le Bockscar et son Fat man, tournaient les bombes A, tournait le ciment qui colle encore à la mémoire.