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4/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Suisse
Biographie :

Raymond Delley a enseigné la littérature française à l’Université de Fribourg.

Il a publié une thèse de doctorat sur le roman au XVIIIe siècle. Il est à la retraite depuis peu et, à parts presque égales, il voue son temps à la lecture – Montaigne, Saint- Simon, Stendhal, Léautaud, Jouhandeau, Cingria, Walser –, à la pratique du piano – Bach, Mozart, Schubert –, à la promenade – entre plaine et montagne –, à l’amitié et à l’écriture.

Source : Viceversalitérature
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Citant Alexandre Vialatte: "Vieillir, c’est se rapprocher de plus en plus de soi, de sa particularité, autant dire de sa solitude."
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Il arrivait souvent que Simon et Héloïse se croisent sur le chemin de la rivière ; elle promenait son chien à peu près aux heures où il effectuait sa balade matinale. Au début, ils se contentaient d’un salut et d’un sourire ; avec le temps, ils prirent l’habitude d’échanger quelques mots, ils se réjouissaient de la belle journée qui s’annonçait, prédisaient un orage dans l’après-midi, ou une éclaircie probable pour le week-end, bref de ces paroles dont l’importance ne tient pas à ce qu’elles disent, mais au lien qu’elles établissent, à la rencontre qu’elles rendent possible, aux conversations plus familières, plus intimes dont elles sont en quelque sorte le prélude.
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Avec mes maîtres, les philosophes, et en particulier mon cher Montaigne, cela fait des années que j’apprends à mourir. Aujourd’hui, le moment est venu de montrer que j’ai non seulement retenu leurs leçons, mais que je suis prêt à me tenir à leur hauteur. Mon cher André, je n’éprouve aucune crainte devant la mort, je ne ressens que la joie d’avoir pleinement rempli ma vie là où il a plus au sort de me placer, d’avoir, autant qu’il m’a été possible, tenté de «jouir loyalement de mon être».
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p. 20 ... Mais ces rêves étaient bien loin de lui maintenant enlisés dans les sables du temps.
p. 130 ... Les jours finissent par tellement se ressembler qu'on ne sait plus, parfois, si l'on n'est pas en train de revivre le jour d'avant.
p. 132 ... C'est Chateaubriand qui parle du vieux peintre Poussin et des marques de l'âge qui se laissent apercevoir dans ses derniers tableaux : "Admirable temblement du temps! Souvent les hommes de génie ont annoncé leur fin par des chefs-d'oeuvre : c'est leur âme qui s'envole."
p. 136 ... les nuages, ces "rêveurs de voyage"
p. 162 ...; Célia était une solitaire, elle vivait dans un monde où elle ne laissait entrer personne, ...
p. 191 ... elle avait toujours préféré voyager en imagination

... Elle aimait l'image des choses plus que les choses elles-mêmes.
p. 194 ... La beauté du monde est l'éternelle consolatrice..."
p. 260 ... Somme toute, l'avenir lui apparaissait encore supportable, même s'il avait cessé d'être prometteur...

... : Célia et son amour des livres, des tableaux, des paysages, des voyages, de tous ces ailleurs où elle passait son temps à s'absenter; ...
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Il en est de nos meilleurs amis comme de l’air que nous respirons ou de la lumière du jour, ils nous deviennent si familiers, si proches, si essentiels que nous oublions que, sans eux, il nous serait impossible de continuer à vivre.
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L'avocat d'affaires ne défend plus son client devant la loi, il le protège contre la loi, il lui permet de contourner les lois à son avantage.
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Aucune amitié ne ressemble à une autre, chacune suit son rythme, ses cheminements mystérieux, s’engage dans les impasses où elle se brisera ou les clairières dans lesquelles elle s’épanouira et trouvera sa forme définitive.
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