Je me suis aperçu que les Barth, Duveryier et Nachtigal étaient des solitaires, des gens très courageux qui venaient soi-disant de nations savantes, qui apportaient le progrès, qui allaient apporter le savoir. Mais peut-être pour pouvoir mieux pénétrer ces contrées difficiles, fermées et réputées dangereuses, ils y allaient seuls, sans faire étalage de force. Je me sens un peu proche de ces personnages, même si je suis conscient qu’ils ont été complices, souvent malgré eux, du colonialisme dont j’hérite moi-même.