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Critiques de Rebecca Ann Collins (11)
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Pemberley Chronicles

Un catalogue... J'ai eu dès le début l'impression de lire le catalogue de la Redoute. Ici, pas de risque de tomber sur une scène intime ou sexuelle ! Pas d'âme non plus.... Lizzie a fait ci, Darcy a dit ça... Le temps passe très très lentement dans ces chroniques de vie qui sont tout sauf vivantes ! Les femmes pleurent sans cesse en se retrouvant et sont "delightées" (oui je sais mais ce mot revient si souvent dans le texte que je n'arrive même plus à lui trouver un équivalent français, émerveillé est ce qui s'en rapproche le plus mais ce n'est pas exactement ça, bref) . Les personnages sont peu profonds... (note, j'en suis à la page 60 environ au moment où je commence la chronique et si je lis encore une fois à quel point Lizzie est delight que Darcy apprécie les Gardiner, je jure que j'hurle ! (ce qui risque de me poser un problème si je suis dans le bus à ce moment là)... Georgiana est delight par sa nouvelle soeur qu'elle aime d'emblée, Lizzie est tellement bonne que tout Pemberley l'adore, le colonel est d'ailleurs sans doute amoureux d'elle... Jane est grosse ( quel delight !) et Kitty, loin de l'influence de Lydia (méchante Lydia, pas delight elle, même si elle est grosse aussi) devient une perleeeeeeeeeeee. (Darcy revoit son jugement sur elle, ce qui delight Lizzie....). L'histoire avance très vite, les années passent à grande vitesse et on apprend pas grand chose de passionnant en fait... On a bien la liste des enfants de chacun ( les enfants ont tous un caractère copié collé de leurs parents donc il est inutile de les décrire...). La liste des mariages (avec toujours le même déroulé : Lizzie et Jane se rendent compte avant les intéressés de la romance, puis les couples se forment sans aucun problème : attendu qu'ils sont tous absolument exceptionnels ( aucune brebis galeuse ne passera la porte) au grand delight de tout le monde.... Ensuite, tout le monde vient vivre dans le Derbyshire pas loin de Pemberley ( les Gardiner, les Bingley, le Colonel....) : au plus grand delight d'everybody ! Charlotte Collins devient veuve après avoir eu trois filles ( ce qui delight tout le monde, personne n'aime Collins n'est-ce pas ?) Pour le reste, on suit l'évolution politique du pays, avec un engagement des gentils Darcy/Fitzwilliam/Gardiner ( pour les droits des pauvres, contre le travail des enfants ect...) Mention spéciale à Caroline Gardiner, la fille de la tante de Lizzy, devant laquelle tout le monde tombe en pâmoison tant elle est parfaite : bonne, généreuse, intelligente, avec le sens des convenances et une parfaite maitrise d'elle-même (et cela dès ses 14 ans...)... Sur les personnages unanimement considérés comme "peu sympathiques" : Collins, les soeurs Bingley, Lady Catherine, Wickham et Lydia, on ne sait pratiquement rien, l'auteure préférant se cantonner aux délices des personnages "nobles". Tout est donc particulièrement assommant de bonheur pendant les trois quart du roman puis, tout d'un coup, comme si l'auteure s'était rendu compte que ça manquait de sel, les malheurs s'abattent sur les personnages (après vingt ans de bonheur idyllique...). Du coup les cinquante dernières pages sont absolument ravageuses, d'une tristesse qui tranche brutalement avec le début... Mais, malgré cette avalanche de tragédies, il est difficile de trouver un peu d'émotion... Ce qui m'a attristée en tant que lectrice c'est le fait de penser que les personnages qui disparaissaient étaient aimés de Darcy et de Lizzie ... si je m'en étais tenue à ce que ces derniers exprimaient, je n'aurais pas trouvé ça triste du tout, même si ça a donné un peu de consistance à Lizzie



Ce que j'aime : Charlotte Collins, on la voit peu mais finalement elle a un destin intéressant.



Ce que j'aime moins : trop de delight tue le delight. Le manque d'âme du roman, l'évincement systématique des personnages jugés "peu sympathiques", le fait qu'on ait pas le temps de s'attacher aux nouveaux personnages, même si l'auteure fait parfois des efforts pour nous les vendre (comme pour les barbantes Caroline et Emily Gardiner....). Le postface où l'auteure explique d'où viennent soi-disant les chroniques : absolument ridicule tant c'est éculé... (cela n'engage que moi). L'absence totale d'intimité entre les personnages (j'ai souvent critiqué le fait que certaines sequels se centraient trop sur le sexe, mais là pour le coup c'est zero, limite un baiser... il y a un juste milieu je pense, sans rentrer dans le descriptif, j'aurais aimé un peu plus de Darcy et Lizzy, un peu plus d'émotion)



En bref : Beaucoup de delight pour les personnages, pas autant pour la lectrice que je suis... On peine à se sentir impliqué dans la vie des personnages, même si la fin tente désespérément d'émouvoir. Personnellement, je ne suis pas si certaine que Jane Austen approuverait





Ma note



4,5/10


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Postscript from Pemberley

Que dire que je n'ai pas déjà dit ? Une fois de plus, l'histoire suit le plan classique des tomes précédents avec un manque d'originalité qui confine à l'ennui... Ce qui est accentué ici par la préférence affichée de l'auteure pour certains de ses personnages (même s'il est difficile de les différencier les uns des autres, tant ils sont tous parfaits....) que j'avais déjà remarquée sur Caroline Gardiner qui confine à la sainteté... Cette fois, c'est Darcy Gardiner (petit fils de Darcy & Lizzie par sa mère et des Gardiner par son père) qui apparait comme le super gentleman ... Il a tout pour plaire : abnégation, sens de la justice, idées égalitaires en politique.... bref l'homme parfait (on ne verra JAMAIS aucun rejeton Gardiner/Darcy/Bingley se soulager dans une maison de passe, comme il était courant à l'époque : nan ça c'est pour les Wickham et autres racailles...) Donc, Darcy est exactement semblable à son grand père, son père Jonathan Bingley, et un peu près tous les hommes de la saga (différents prénoms mais mêmes personnalités et scénari). Bon ok, il y a Julian Darcy (mmm méchant Julian qui ne s'intéresse pas à Pemberley) mais l'auteure dit clairement qu'il ne l'intéresse pas, du reste il se remarie avec Jessica Courtney (l'excellente fille de la non moins excellente Emily : fille des Gardiner et soeur de Caroline, autant dire que c'est un parangon de vertu qui chie des arc-en-ciel) . Alors oui Darcy se fait éconduire par Jessica qui lui préfère Julian mais au final n'est-ce pas parce que la demoiselle se rend compte qu'elle n'est pas digne d'un homme aussi parfait que Darcy ? Sûrement... Mais rassurez-vous, Darcy trouve son true love en la personne de Kate O'Hare, une jeune fille à la moralité et au sens de la droiture sans commune mesure... Rassurez-vous, Lizzy et Darcy ont tôt fait de sanctifier cette union... (comme toujours). Pour le reste, eh bien la caricature usuelle avec Lydia en méchante et sa fille en raclure, Jane en crédule et Elizabeth prête à jeter la première pierre (mais où est donc passée la jeune fille ouverte d'esprit et vive de P&P ? ) La bonne nouvelle du tome ? Mrs Gardiner est ENFIN morte !





Ce que j'aime : pffff sérieux ? J'en suis à dire Lydia parce qu'elle apporte de LA VIE. L'histoire entre Jessica & Julian, même si l'auteure n'a pas jugé utile de s'y intéresser





Ce que j'aime moins : tout le temps la même histoire, tome après tome, le côté bourgeois insupportable des Darcy/Bingley/Gardiner sous des dehors de tolérance et d'ouverture d'esprit. Le manque de personnalité des personnages qui se ressemblent tous





En bref : Aussi nul que les autres tomes et un copié collé des précédents épisodes qui permet à l'auteur de continuer à utiliser la popularité des personnages de Jane Austen tout en les dénaturant.





Ma note





2/10
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The Women of Pemberley

Pffff quel ennui, mais quel ennui... Déjà, il y a tellement de personnages (entre les enfants des héros, les enfants des enfants, les enfants de la tante et de l'oncle) qu'on y comprend rien. Ensuite, l'auteure réussit le tour de force de me rendre absolument imbuvables des personnages que j'adore pourtant en temps normal... Tout ça à force de "matronage bien pensant" tout le monde est perfect, amazing !! Mention spéciale à Emily Gardiner qui frise la béatification tellement elle est bonne ( le français approximatif de cette phrase est volontaire)... En résumé : tous les apparentés de Lizzy ou Darcy sont PARFAITS (ok sauf Lydia mais on ne parle jamais de Lydia...) et pour la plupart, ils se marient avec des gens aussi parfaits qu'eux (mon dieu que le Derbyshire doit être ennuyeux avec une telle population) je dis "la plupart" parce qu'Emma Bingley a commis une erreur de jugement lors de son mariage (oh nonnnnnnnnnnnnnnnnnn donc Jane est désespérée, of course, gentille Jane ... à ce point de ma chronique, je dois dire qu'alors j'ai toujours pensé que Jane Bennet était bonne, douce et compatissante, à la lumière de ce que je lis de l'auteure, je me dis qu'elle est simplette.) La tante Gardiner est juste.... imbuvable, quand à Elizabeth, elle a perdu de sa vivacité et de son esprit, mais encore gagné en préjugés et en jugement hâtif, le tout rehaussé d'une pointe de mépris hautain envers ceux qui n'ont pas la chance d'être aussi moralement parfaits que sa famille. Darcy est simplement transparent, il ne sert que pour donner de l'argent aux pauvres, prouvant ainsi sa grandeur d'âme sous l'oeil de fan girl de sa femme... Sans oublier les Wickham qui; quoiqu'il arrive sont mauvais ( pas de rédemption pour les enfants de Lydia, nan vu leur père, ils sont forcément mauvais) ainsi que s'en gargarise Elizabeth la bien pensante... Bref je pourrais continuer des heures, mais j'ai déjà perdu assez de temps avec ce roman.



Ce que j'aime : l'histoire d'Emma, j'ai aimé son premier mariage malheureux, ça faisait du bien



Ce que j'aime moins : trop de morale tue la morale, trop de perfection n'est pas crédible et les personnages que j'aimais tant se sont changés en des "bien pensants coincés". Quand aux nouveaux personnages, ils sont tellement nombreux et ont tellement peu de personnalité ( plus exactement : ils ont tous la même personnalité) qu'il est impossible de les différencier. L'écriture me pose aussi un réel problème : on dirait un catalogue : Lizzy a dit ça, puis Caroline a fait ça et les Tate (prénoms des deux concernés) ont pris leur calèche.La manière dont les enfants de Wickham et Mrs Bennet sont jugés, pas de rédemption pour eux



En bref : Quand Little Women et sa morale omniprésente rencontre Pride & Prejudice.... ça donne des personnages ennuyeux pour lesquels il est difficile de retrouver la sympathie que l'on ressentait forcément en lisant le roman de Jane Austen tant ils sont devenus moralisateurs et outrageusement parés de vertus, confinant à une idée de la perfection qui, personnellement, me donne envie de m'enfuir à toutes jambes.



Ma note



2/10
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Expectations of Happiness

C'est certainement l'une des lectures qui me tentait le plus, depuis longtemps, dans ma Pal austinienne. La couverture est jolie, l'auteur est reconnue et plutôt plébiscitée en général et surtout, il s'agit d'une suite de Raison et Sentiments, un roman que j'adore mais qui me laisse toujours un léger goût d'inachevé. Pourtant, pour la première fois depuis très longtemps, j''ai hésité à plusieurs reprises à interrompre ma lecture purement et simplement.



L'ouvrage commence mal, avec toute une histoire autour du fait que Margaret n'assiste pas à des funérailles. Alors, déjà, les femmes n'assistaient pas aux enterrements à l'époque et en plus, quand on en découvre la raison, c'est tout simplement ridicule. Autre très mauvais départ, l'auteur décide d'orienter l'histoire sur une Marianne qui succomberait de nouveau au charme de Willoughby pendant l'absence de son mari. On ne peut donc pas dire qu'elle ce soit beaucoup cassée la tête...



Mais ça ne s'arrête pas là, loin s'en faut, alors pour ne pas vous faire perdre votre temps plus que nécessaire, je l'ai déjà bien assez perdu pour dix, je vous laisse choisir parmi tous ces éléments lequel vous donne le plus envie de vous arracher les cheveux :

- Marianne est plus sotte et plus égoïste encore à 25 ans qu'elle ne l'était à 16.

- Sa mère est devenue une intendante hors pair.

- Elinor se met à pleurer environ toutes les dix pages. Si, si, Elinor !

- L'auteur passe son temps à changer le caractère des personnages originaux et à dire que, décidément, ça ne leur ressemble pas !!! Tu m'étonnes !

- Margaret s'apprête à s'installer avec un homme marié et Elinor n'y trouve rien à redire.

- Marianne se compromet dans une intrigue avec Willoughby puis son mari revient et on n'en entend plus jamais parler, aucune conclusion, pas une ligne, même pas dans l'épilogue...



Bref, j'ai pas aimé...
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Mr Darcy's Daughter

Un nouveau tome (qui se déroule dans le même espace temps que le 4) aussi décevant que les précédents...L'histoire reprend en partie l'un des ressorts déjà utilisé dans le tome 3 (la méchante femme de Jonathan Bingley s'enfuyait et trouvait la mort...) Cette fois c'est Julian Darcy (le fils décevant de Lizzy et Mr Darcy) qui paie son union avec Josie Tate (encore une descendante du révérend Collins, est-ce un hasard ?). Josie est donc inconséquente, se pique d'écriture et quitte son mari et leur fils pour poursuivre son rêve... (Méchante Josie). Dieu merci pour le petit Anthony, la famille Darcy compte de fabuleux membres prêts à tout pour aider (et accessoirement condamner). C'est donc Cassandra, la soeur ainée de Julian ( épouse du fils de Mr & Mrs Gardiner, autant dire que la dame est de qualité) qui se charge de tout. D'Anthony mais aussi de secourir sa belle-soeur ( qui finit dans un bouge sordide de Londres, tssss quelle déchéance), de l'administration de Pemberley ( pour laquelle Julian n'a aucun gout ^^ au grand dam de ses parents), des aventures amoureuses de son ainée, Lizzie (aussi insupportable et inconsistante que le reste de sa delighted famille) et aussi de démêler une sombre histoire de meurtre ( wonder Cassy...)



On suit donc sans passion la rencontre entre Lizzie et celui qui va devenir son mari : Mr Carr ( un américain qui partage toutes les opinions des Darcy, normal : le portrait de son grand père qui était palefrenier pour l'oncle de Darcy trône à Pemberley, bah oui, impossible qu'un membre de cette famille se marie avec quelqu'un qui n'a rien à voir avec elle...) Le schéma du couple est le même que dans les 4 tomes précédents et ne présente donc aucun intérêt.



Sur les autres pseudo rebondissements, je me dois de vous faire part d'une nouvelle stupéfiante : l'oncle Gardiner ( qui devait bien avoir 120 ans depuis le temps) est mort... Oui, je sais c'est horrible... Mais bon, tout le monde s'en remet relativement vite ( sauf Mrs Gardiner...) La peu pratique épouse de Julian, qui rêve d'avoir une carrière à elle et ne se dévoue pas corps et âme à ses Darcy d'époux et fils connait également une fin tragique ( qui est entièrement sa faute tssss). Une petite surprise pourtant avec le fils Darcy qui, une fois sa femme morte, abandonne son fils à Cassandra ( le "bon" enfant de la famille Darcy) ainsi que ses prétentions sur Pemberley pour poursuivre ses recherches scientifico médicales, sa vraie passion. Je vous rassure, tel un missionnaire, Julian se dévoue entièrement à la médecine et devient donc un homme digne de la plus grande admiration. Gageons que le moment venu, son fils Anthony, déjà orphelin de mère, comprendra tout à fait que son père, poussé par un souffle quasi divin, ait préféré courir le monde au lieu de prendre soin de son unique enfant.



On a aussi des nouvelles des Bingley ( toujours si parfaits...) de Darcy, de Lizzy et Jane ( toujours aussi promptes à la censure et par conséquent de plus en plus pénibles...) Quand à l'histoire de meurtre, vous ne devinerez jamais l'identité de l'une des personnes impliquées : Frank Wickham ! Mais oui le fils des infâmes et trop méchants Georges et Lydia... Sauf que pour une fois, Frank semble être quelqu'un de bien (miracle) et comble de l'honneur, il est même suffisamment adoubé pour être reçu à Pemberley (j'imagine que ce doit être le plus beau jour de sa vie et qu'il ne regrette pas de ne plus parler à sa mère). Du coup, vu comme il est parti, je le vois bien épouser Jessica, l'une des filles d'Emiliy ( l'une des filles des Gardiner pour mémoire) dans le prochain tome... Youpi trop hâte...



Ce que j'aime : euhhh je suis obligée d'aimer quelque chose ? On va dire le choix de Julian (qui ne se trouve pas tout de suite une autre femme plus conforme à Pemberley et préfère au contraire fuir ce dernier) et le fait que Frank Wickham ne soit pas un méchant (pour l'instant). La mort de l'oncle Gardiner (avoue qu'il était temps)



Ce que j'aime moins : les personnages bouffis d'auto satisfaction et moralisateurs. Les minables tentatives de l'auteure d'inclure des éléments historico politiques dans l'histoire pour la justifier : ça ne trompe personne, en tous cas pas moi. L'avalanche de delight et de bons sentiments qui en deviennent écoeurants... Le peu de renouvellement du scénario.



En bref : Fade, sans renouvellement, sans la moindre nuance dans les personnages. Une déception de plus en plus vive tant l'auteure me rend les personnages de Pride & Prejudice antipathiques.



Ma note



1/10
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The Legacy of Pemberley

Le roman s'ouvre avec la mort d'Emily Gardiner... Enfin ! Donc, ses funérailles sont l'occasion pour Lizzie et Darcy et tout le reste de la famille de critiquer les ainés des enfants d'Emily : Elizabeth et William. Heureusement, à force de mener l'enquête (parce que hommes comme femmes n'ont que ça à faire de leurs journées) on découvre que William n'est pas si ingrat... En effet, il continuait à correspondre avec sa maman (sans que personne ne le sache, bah oui, c'est le genre de choses qui doivent rester secrètes de manière à ce que les langues de vipères sentencieuses aient de quoi s'occuper !) et en fait, ce qui explique son éloignement, c'est son angoisse de décevoir la famille en proclamant son amour pour une chanteuse polonaise... Bon ok... Cette première partie est aussi l'occasion de marier Jude (le cadet d'Emily) avec la fille d'un maraicher italien... Donc forcément la "méchante" partie de la famille (comprendre, ceux qui ont une vie à Londres et sont invariablement avares) se proclame contre l'union tandis que la "bonne "partie de la famille ( comprendre : ceux qui passent leurs journées à médire des autres et à apporter des paniers de nourriture aux pauvres) qui se veut tolérante et ouverte d'esprit, se félicite de cette union. Au final, les gentils menés par Darcy et Lizzie gagnent. On passe à la seconde partie où on retrouve Caroline veuve (oui, le Colonel est mort) tout comme Georgiana. Toutes les deux ont épousé un homme plus âgé qu'elles et se retrouvent avec deux filles à marier. La fille de Caroline, Rachel, est bien entendu parfaite : jolie, vive, sans prétention et bien sûr charitable ! Tandis que celle de Georgiana, Virginia est laide, capricieuse, égoïste et prétentieuse (sans doute parce que, contrairement à Caroline, Georgiana n'a jamais appris à penser par elle-même et se retrouve siiiiiiiiiiii perdue sans mari pour lui dire ce qu'elle doit faire par ailleurs, elle est complétement obsédée par le fait que Virginia doit se trouver un mari pour lui dire quoi penser tandis que Caroline est bien contente d'avoir sa fille avec elle, histoire d'avoir quelqu'un pour ragoter sans doute). Arrivent ensuite dans le voisinage deux hommes (qui viennent de la Nouvelle Zelande), le premier Daniel, est le frère d'Anna (la femme de Jonathan Bingley) et le second est un obscur inconnu que Daniel connait. Donc on a deux jeunes filles à marier et deux célibataires mmmm comment ça va tourner ? Alors l'ami de Daniel se révèle être un chasseur de dot donc, bien entendu il s'attaque à Virginia qu'il épouse en dépit des avertissements de Caroline et de Daniel à Mr Darcy, qui après avoir mis en garde Georgiana lâche l'affaire. Donc la méchante Virginia sera très malheureuse avec son escroc de mari et en plus va devoir aller vivre en Nouvelle Zélande (mais bon cette fille était vraiment insupportable ! La preuve, elle a osé moquer les règles édictées par Mr Darcy à Pemberley, vous avouerez qu'après un tel manque de savoir vivre, il ne vous viendrait pas à l'idée de la plaindre : elle a bien mérité de passer une vie misérable !De l'autre côté, la douce Rachel finit par faire flancher le cœur de Daniel... Donc je rappelle que Daniel est bien entendu riche et bien élevé, il est veuf et a un fils en Nouvelle Zélande (qu'il a laissé à la garde des parents de sa femme décédée). Donc Daniel demande la main de Rachel mais... comment Caroline va-t-elle prendre le fait de voir sa petite cadette partir vivre en Nouvelle Zélande surtout maintenant qu'elle est veuve ? Vous allez me dire que c'est un gros problème mais en fait non... Parce que cet excellent Daniel s'est fait ordonné pasteur et n'a nulle envie de retourner en Nouvelle Zélande (où il a bati une fortune et où il vit depuis plus de vingt ans mais bon...) : du coup, il demande à Mr Darcy (qui, il est bien connu, régit l'existence de tout le monde) de lui donner le bénéfice d'une paroisse très modeste qui se situe sur le domaine de Pemberley. Et... tout est arrangé ! (Bon, personne ne se fait trop de noeuds au cerveau avec le fait que Daniel abandonne ainsi sans sourciller son fils à l'autre bout du monde, tout comme avec le fait qu'il est sensé avoir des tas d'argent donc pourquoi prendre cet emploi de pasteur dans une toute petite paroisse !) . A la fin de cette partie, Caroline arrange sa succession et toute la petite famille se retrouve embarquée dans un projet hyper original : (sérieux, vous ne devinerez jamais !) créer un orphelinat pour éduquer les pauvres du coin... Alors, soyons clairs, à la longue, je pense qu'il n'y aura plus un seul gamin de pauvre ou un seul orphelin sans éducation à moins de 200 km de Pemberley ! Bref, inutile de commenter plus. Je sais que certains aimeraient avoir des nouvelles de Georgiana mais... l'auteure ne s'en donne pas la peine (en même temps, elle est tellement bête, hein). Donc après avoir résolu le problème marital de Rachel (et ajouté une nouvelle école au paysage déjà saturé de Pemberley, en vrai je pense qu'il y en a une tous les 500 mètres maintenant), l'auteure s'est miraculeusement souvenue qu'il restait une jeune fille dotée de toutes les vertus sans mari... QUOI ??? Impossible ! Donc la troisième partie s'ouvre avec Laura Ann la fille de Cassy donc la petite fille de Mr Darcy (que tout le monde continue d'appeler Mr Darcy, je pense que personne ne connait son prénom en vrai) et de Lizzie . Et la troisième (et dernière!) partie commence. Bon certes un peu tristement, Bingley est toujours malade (mais ça fait trois tomes qu'il se traine donc je pense que l'inquiétude de Jane est surfaite) et Lizzie ne va pas fort non plus. Du coup; ils décident de passer l'hiver en Italie. Ceci est contrebalancé par une excellente nouvelle : Martin, le fils que Daniel a abandonné en Nouvelle Zélande dans la partie deux vient faire ses études en Ecosse (si ça c'est pas du bol; encore heureux qu'ils n'aient aucun collège en Nouvelle Zélande !). Donc bien sûr, le presbytère occupé par Daniel et Rachel est un peu petit pour l'accueillir (j'espère au passage qu'ils ne comptent pas se reproduire sinon ça va poser problème) mais aucun problème, Caroline l'hébergera ! (Bah oui, elle se sent seule et puis au moins comme ça, elle aura quelqu'un pour ragoter...). Le reste ne raconte rien de plus si ce n'est que de méchants promoteurs veulent racheter de terrains autour de Pemberley mais les pitt bulls veillent en l'absence de Darcy et Lizzie en la personne de Caroline qui boute avec succès les envahisseurs. Laura Ann se fiance comme prévu tandis que Virginia envoie des lettres désespérées à Georgiana (bah oui , elle paie le prix de ses mauvaises décisions ) mais Mr Darcy tranche : Georgiana va rester à Pemberley (oui du coup, elle s'est incrustée là bas, on sait ce qu'elle devient finalement) et Virginia mangera son pain noir. Tout comme Robert Gardiner qui finit malheureux. Et ça se termine comme ça, les méchants sont punis et les gentils continuent leurs oeuvres de charité et leurs ragots sentencieux !





Ce que j'aime : le fait que l'auteure rappelle toujours l'ascendance de chacun, vu qu'ils ont tous les mêmes prénoms et la même personnalité c'est bienvenu. Le fait que ce soit enfin le dernier tome (oui, je sais plus jamais je n’achèterai tous les tomes d'une série d'un coup)





Ce que j'aime moins : le nombre d'écoles dédiées aux pauvres, le manque d'originalité de l'histoire, le côté tellement moralisateur et sentencieux des personnages. Le fait que l'auteure mette des mots français dans son texte alors qu'elle ignore visiblement leur sens...





En bref : Un tome qui conclut à la hâte les dernières histoires non résolues et marie les filles célibataires restants.





Ma note





3/10
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A woman of influence

Alors, je ne suis déjà pas fan de cette saga et je n'en attendais donc pas grand chose. En cela, je n'ai pas été déçue.Le tome ressemble aux 8 précédents sauf qu'il nous épargne largement les remarques bien pensantes de Lizzie (qui reste toutefois la référence familiale et qui est SIIIIIIIII admirable) et de Jane. On suit donc Rebecca Tate, devenue veuve au lendemain de la mort de sa mort (ouep, Charlotte Collins is dead...) Donc, on nous la décrit comme ayant du caractère.... mmm mais pas trop en fait. Dès l'instant où elle doit prendre une décision elle s'empresse de prendre conseil auprès de Jonathan Bingley (dont elle est amoureuse depuis l'enfance, dommage il est pris) ou de tout homme disponible : parce que quand même, soyons réalistes, Becky n'est qu'une femme et elle doit donc s'en remettre à un homme pour être sûre de faire le meilleur choix. Comme toutes les héroïnes précédentes, Becky se pique de charité (avec le projet classique d'ouvrir une école de paroisse, qui toujours accueilli avec delight par tous les personnages : quelle merveilleuse idée et tellement originale... ce n'est pas comme si c'était la même depuis 9 tomes ah bah si...) Donc tout ce petit monde s'auto congratule joyeusement en se répétant à quel point ils sont bons, charitables, dotés d'un gout exquis et bien entendu avec une excellente éducation et un sens hors du commun du décorum... Aucune vulgarité dans ce petit monde (de toute façon les personnages vulgaires et/ou égoïstes connaissent une fin tragique voir Josie ou Amelia-Jane)



Bien entendu Becky se trouve "sa" cause, une pauvre femme (néanmoins issue d'un milieu supérieur) qui se retrouve déchue avec son petit garçon après l'emprisonnement (injuste of course) de son mari. Il faut que Becky mette son nez là-dedans ! Elle ne peut souffrir l'injustice ! (comme tous les personnages). Et arrivée à la moitié du roman, je commence à ressentir un peu d'inquiétude pour l'auteure... Quoi ? Pas de prétendant en vue ? Becky Tate serait donc la première héroïne gentille à être privée de la félicité d'un mariage heureux ?? Mais, mais, mais... Puis vint le Comte Contini qu'elle a connu quelques années plus tôt ... Ouf, me voilà rassurée, elle va connaitre l'amour (oui parce qu'avec Anthony Tate, le défunt, c'était pas ça). Ensuite, voilà Becky qui s'interroge comme une jouvencelle de quatorze ans sur les sentiments de son bel italien (eh oh cocotte t'es dans un tome des Pemberley Chronicles... bien sûr qu'il t'aime !)



Bref...tout comme le tome 8 et le 7 et le 6 et le...





Ce que j'aime : au début j'ai vraiment espéré qu'il n'y ait pas de romance niaise dans celui ci





Ce que j'aime moins : toujours la même histoire, le même personnage ( le prénom change, le background aussi mais ils ont tous la même personnalité, fade, sans saveur et dégoulinante de bons sentiments mis à part leur propension à condamner ceux qui ne pensent pas comme eux)





En bref : Un tome à la hauteur des précédents : à ras des pâquerettes (et leurs queues sont courtes)





Ma note





4/10
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Recollections of Rosings

Que dire que je n'ai déjà dit sur cette série ? Comme toujours, le scénario est convenu et archi vu et revu : toute l'histoire tourne autour de la naissance d'un couple ou deux. Ils finissent inexorablement par se trouver en dépit des "obstacles" qui se mettent sur leur chemin. Les femmes désoeuvrées se lancent toujours dans la construction et l'animation d'une école pour les pauvres enfants du village voisin. Les maris encombrants meurent au bon moment tandis que les anciens soupirants reviennent pile poil quand il faut. Bien entendu les "méchants" personnages sont toujours les mêmes (Lady Catherine est vraiment une garce) et ils finissent toujours par être punis pour leur avarice ou leur sens des ragots. Par exemple, Becky Tate qui avait poussé sa fille Josie à épouser Julian Darcy afin de devenir la maitresse de Pemberley se retrouve larguée par son mari mais heureusement, elle trouve sa rédemption et même l'admirable Lizzy Darcy semble lui faire la grâce de lui pardonner...



A part ça, beaucoup de delight, de bons sentiments, l'éternel rebondissement de l'accident de cariole et de la maladie de la jeune et jolie héroïne et plein de politesses entre tous ces personnages si parfaits. Pour résumer, barbant au possible





Ce que j'aime : pour le coup, on ne voit pratiquement pas Lizzy et Darcy (même si tout l'univers gravite autour de leurs avis) ...





Ce que j'aime moins : aucune originalité, ni dynamisme.





En bref : Une nouvelle vignette dans une série fade et barbante





Ma note





4,5/10
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My Cousin Caroline

La première chose qui me vient à l'esprit après cette lecture c'est : pourquoi ?



Pourquoi me suis-je infligée ce roman alors que les 5 premiers m'ont déplu ?



Pourquoi l'auteure a-t-elle cru bon de faire un tome axé sur Caroline et qui reprend tout ce qu'elle nous a déjà fait subir dans les 5 tomes précédents sans rien apporter de nouveau ? (pardon, les 10 dernières pages avancent l'histoire)



Et surtout, pourquoi fait-elle ça aux personnages de Jane Austen ?



Vous l'aurez donc compris, je n'ai pas aimé ce roman. D'une part, il n'apporte rien du tout : en fait ce tome reprend tout ce qui s'est passé dans les 5 précédents mais "vu de la fenêtre de Caroline". D'autre part, je déteste cette version de Caroline Gardiner : la fille qui a 15 ans sait exactement ce qu'elle veut, se montre charitable, investie dans la vie communautaire, avec un sens inné des convenances et une détestation du flirt ( mon dieu qu'elle est prompte à condamner Lydia... mais ne parlons pas des Wickham : nous n'avons rien à faire avec "ces gens là" ). Bien entendu Caroline a aussi une intelligence des affaires ( l'histoire selon laquelle l'oncle Gardiner la laisse prendre les rênes de son entreprise et où tout le monde l'écoute religieusement est juste ridicule, remise dans le contexte de l'époque) et c'est une amie dévouée, une cousine exemplaire, une soeur parfaite, une mère aimante et une femme soutenante (à se demander quand est-ce qu'elle dort...)



Vous l'aurez compris, elle n'a aucun défaut... et c'est justement son plus gros défaut. L'auteure essaie tellement de nous la montrer sous un jour positif qu'elle en devient imbuvable... (bon vous me direz en cela, elle ne diffère pas de tous les autres personnages féminins de la saga, à quelques exceptions près, elles sont TOUTES sur le même modèle, sérieux, faut que quelqu'un casse le moule là...)



Et bien entendu, Caroline, comme toutes les autres est si prompte au jugement et à la condamnation (rooo quoi ? Les Wickham ont fait ça ??) Entourée par son mari, le Colonel Fitzwilliam ( qui devient insupportable de suffisance), ce cher Darcy (toujours l'homme avisé en toute chose, dont TOUT le monde prend l'avis sans exception et suit aveuglément les conseils .... alors que pourtant quand on lit Pride et Prejudice, il y a de quoi se méfier des conseils de Darcy, bref...), Lizzy de plus en plus insupportable d'auto suffisance et de Mrs Gardiner qui en devient franchement antipathique, Caroline entre deux : grossesses/ campagnes politiques/ actions de charité/ conseils administratifs, s'adonne donc au sport favori de ces personnages : se mêler de la vie des autres et juger son prochain...



Sur ce que le roman apporte comme informations supplémentaires ? Bah... L'histoire d'amour très attendue de la fille de Caroline ( c'est fou comme les conjoints ont tendance à passer l'arme à gauche quand un/une meilleur(e) candidat(e) se présente dans cette saga)





Ce que j'aime : sans doute me faire du mal...





Ce que j'aime moins : pfff tout en fait.





En bref : Une vaste perte de temps ... Un tome qui se contente de résumer les cinq précédents tout en ruinant les personnages de Jane Austen en les embourbant dans des réflexions étroites d'esprit





Ma note





1/10
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The Ladies of Longbourn

Alors tome 4 *soupir* Anne Marie s'est mariée mais ce n'était pas une union d'amour (ce que tout le monde condamne alors que concrètement, c'était monnaie commune non ?) Donc on retrouve les mêle tout habituels : Emma Watson, Caroline Fitzwilliams.... le tout sous la houlettes des matrones bien pensantes : Elizabeth & Jane... Du reste, rien ne change : par exemple tout le monde appelle Elizabeth "Lizzie" mais Mr Darcy reste Mr Darcy.... Donc on déroule l'histoire et tout y est tellement attendu que s'en est particulièrement pénible. Dans ce 4eme tome nous avons donc une apparentée Darcy qui se prend des idées de charité et s'implique dans une GRANDE cause sous le regard fier de sa parentèle (ainsi que de l'infortuné personnage qui aura l'honneur de devenir son mari, delighté par le sens civique de sa femme) Sérieux on ne pourrait avoir une "connasse" une fille futile, qui apprécie sa vie opulente et se fout éperdument du sort des veuves et des orphelins ? Tant de bonté et de générosité me tapent sérieusement sur les nerfs .... La suite est le scénario classique des Rebecca Ann Collins : Il l'aime, elle n'est pas sûre de l'aimer... Ils font un passage à Pemberley ce qui donne l'occasion à Lizzie de ragoter et se remémorer son histoire avec Darcy... Il y a un mort (RIP Oncle Gardiner, en même temps il devait bien avoir 100 ans non ?). Lizzie et Jane ragotent sur les amours de leurs apparentées (sérieux, elles n'ont donc que ça à faire !!!) , s'autocongratulent sur leur bonheur, et parlent étiquette (où est donc la jeune fille impertinente : dans le sens spirituelle, et vive d'Orgueil et Préjugés ?) Ensuite nous avons un drame... qui rapprochent les héros avec dans le rôle de la méchante ... LYDIA ( bah oui hein) et bien entendu les matrones bien pensantes qui ont tellement honteeeeeeeeeeeeeee (Lizzie et Jane). Lizzie a une super idée qui sauve la situation au grand delight de Darcy et les amoureux se marient ( et sont delighted... d'autant plus que la "méchante" amie d'Anne Marie n'est pas si méchante, ouf on est rassurés pffff). Bref ce quatrième tome a exactement le même scénario que les trois précédents.





Ce que j'aime : en fait c'est voir les personnages mourir peu à peu : ça me soulage



Ce que j'aime moins : le scénario est toujours le même, il n'y a aucune nuance dans les personnages qui se ressemblent tous : les gentils sont toujours engagés dans une grande cause et prompts au jugement.... (et j'oubliai, ils sont tous parfaitement beaux)



En bref : Un nouveau tome dépourvu d'inventivité et d'intérêt. On s'ennuie ferme et les personnages, tellement clichés et bien pensants finissent par en devenir antipathiques tant leur traitement est superficiel.



Ma note



1/10
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Netherfield Park Revisited

Alors, j'avoue que j'ai ouvert avec peu d'enthousiasme ce roman, attendu que j'avais été très échaudée par les deux premiers tomes... Du coup, j'ai été agréablement surprise par celui ci. Entendons nous bien : les personnages sont toujours autant delighted mais le fait que l'histoire soit centrée uniquement sur Jonathan Bingley (au lieu de partir dans tous les sens , comme dans les deux premiers tomes) m'a aidée à accrocher. De plus, les personnages originaux sont vraiment passés au second plan (même s'ils sont toujours aussi moralisateurs, ce qu'ils peuvent être ennuyeux et gnangnan !) exception faite des "méchants personnages" : et oui Caroline Bingley ne s'est jamais remise du double mariage (au bout de 40 ans.... sérieux il serait temps) quand à Lydia elle... reste Lydia (méchante Lydia). Donc Caroline fait tout pour détruire la vie et la réputation de la femme de son neveu ( pfff complétement hors personnage : jamais Caroline ne mettrait en péril la réputation de son nom, elle ne vit que par les apparences.) Bref, on suit donc les démélés conjugaux de Jonathan qui a épousé une vilaine fille ( Amelia Jane, la cadette de Charlotte Collins et la favorite de feu le révérend). Je ne spoile pas plus... mais sachez que tout s'arrange bien... (et on sent ce qui va se passer dès que la parfaite Anna, fille de Maria Lucas apparait dans le roman...)



Ce que j'aime : le fait que les personnages de P&P soient maintenant au second plan, le personnage de Jonathan, sa relation avec Anna



Ce que j'aime moins : le manichéisme des personnages qui tranche avec le message de Pride & Prejudice (où on apprenait à passer outre nos préjugés mais également que les gens pouvaient changer, au moins d'opinion). Ici on reste sur des méchants, toujours les mêmes .... à tel point que ça en devient ridicule. Idem pour le peu d'originalité de l'histoire... Ah et des personnages meurent aussi mais pas ceux dont on se dit que depuis le temps... (voir les Gardiner...). Les répétitions... et gnagnagna Jane est triste puis oh elle est delight.... Et le fait qu'ils ne se marient qu'entre eux... sérieux ils peuvent pas épouser quelqu'un qui n'est pas le cousin de la soeur du grand oncle ??? (vont finir complétement attardés ^^)



En bref : Un tome que j'ai préféré à ses prédécesseurs, surtout en raison du peu de présence de Darcy & co ... Une romance très attendue où les méchants sont punis et les gentils trouvent le bonheur, un peu gnangnan et sans trop de nuances mais j'ai tout de même apprécié



Ma note



5/10
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