Rebecca Forster

La honte. La honte pouvait constituer une puissante source de motivation.

La vérité était que parfois sauver les gens n'était pas simple, que parfois les sauveurs n'étaient pas ceux auxquels on s'attendait, que tous ne sont pas toujours sauvés et que tout le monde ne mérite pas de l'être.

Des gens meurent d'une manière atroce parce que des malades sont laissés en liberté plutôt que d'être tenus responsables de leurs actes.

C'était si difficile d'être jeune et optimiste. Peut-être l'était-ce encore plus d'être âgée et consciente de la triste réalité.

Tu sais comment sont certaines personnes. Ils prennent soin des autres, ils s'inquiètent. Et parfois ils ne le font pas comme il faudrait.

Il manifestait de la même façon la souffrance, la colère ou la compassion : par le regard, par le toucher.

Rien n'est jamais tout noir ou tout blanc. Des gens peuvent regarder la même chose et la voir différemment.

On faisait avec ce qu'on avait, on faisait ce qu'on pouvait et on faisait des choix en fonction des besoins.

Ce qui est brisé peut être réparé mais qu'une cicatrice demeure.

La peur était une chose, la laisser paraître en était une autre.

Rien ne devait jamais surprendre un bon avocat... ni un bon criminel, d'ailleurs.

C'était toujours difficile d'avoir affaire à des enfants ; ceux qui arrivaient au seuil de l'âge adulte encore plus que les autres.