Aussi (les manches) étaient-elles détachables ; on les boutonnait au moment de se vêtir ou encore on se trouvait dans l'obligation de les lacer ou même de les coudre. Elles étaient considérées comme plus ou moins indépendantes du costume.
Dans les tournois, il n'était pas rare que, comme gage d'admiration, une dame lançât sa manche au chevalier vainqueur qui en ornait son cimier. La locution : "c'est une autre paire de manches", nous est venue de cet usage.