Dès le VIIIe siècle, l'Eglise a écarté le consentement des parents jusqu'alors considéré comme nécessaire pour la validité du mariage. L'autorisation du père et de la mère ne parait plus indispensable aux yeux de l'Eglise, et cela de moins en moins à mesure que se dégage la valeur sacramentelle du mariage : ce sont l'époux et l'épouse qui sont les ministres du sacrement, le prêtre lui-même n'étant là que comme témoin.