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Citation de kikiberard22


Dans un coin, une femelle tenait en équilibre sur son ventre une caricature d'avorton morveux. Littéralement morveux, car deux chandelles glaireuses lui coulaient des narines. Ce que voyant, la mère, d'un coup de langue, lapa les chandelles et moucha l'avorton.....tendresse ou gourmandise ?
Cependant, le bruit et le tumulte augmentaient sans arrêt dans ce pandémonium de clameurs, de fureurs et de puanteurs. Ça pouvait tourner mal.
Soudain, voilà qu'un de nos sujets, le moins évolué, Moulouf, se précipite vers la mère du morveux et se met à l'accoler. Je crus d'abord qu'ils allaient se battre. Mais je compris bien vite que l'étreinte était d'une autre nature.
Oh! Ils ne se gênaient pas du tout ! Le morveux restait pendu à l'outre flasque du sein maternel, tandis qu'elle s'abandonnait, renversée, d'assez mauvaise grâce pourtant, semblait-il.
Je ne saurais dire à quel point cet accouplement était répugnant.
Je ne pouvais m'empêcher de me répéter intérieurement avec une sueur d'angoisse : vraiment, sommes-nous comme ça, quand ?... Pour détourner le cours de mes idées, j'interrogeai Peignouf. "C'est sa... compagne ?" demandai-je, en parlant de Moulouf et de la triste femelle à la répugnante bedaine.
J'eus quelque mal à comprendre sa réponse...
..."C'est sa mère. C'est sa mère".
_Sa mère ?
"
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