Je crois qu’il conviendrait de faire la liste de tous ces braillards donneurs de leçons qui de BHL à Hollande en passant par FRED VARGAS et Jean-Pierre Mignard et tant d’autres parcouraient tribunes et plateaux pour insulter ces horribles italiens qui voulaient que justice soit rendue. Et que dire des lambeaux d’un PCF dévoyé? Cette liste permettrait de pointer ceux qui auront la décence d’aujourd’hui s’excuser. Sûr qu’il n’y en aura pas beaucoup et pourtant… Cesare Battisti aurait dit la chose suivante au procureur auprès duquel il a passé ses aveux (à confirmer) : « Je n’ai jamais été victime d’une injustice, je me suis moqué de tous ceux qui m’ont aidé, je n’ai même pas eu besoin de mentir à certains d’entre eux ». On notera également qu’il a fallu l’avènement au Brésil d’un président fascisant, et l’arrivée en Italie d’un ministre qualifié de successeur de Mussolini pour que cesse le fait du prince, que l’État de droit soit enfin respecté et que force reste à la loi. Jusqu’au bout de la honte… (Régis de Castelnau: CESARE BATTISTI : FIN DE PARCOURS ET MISÈRE DU GAUCHISME MONDAIN)
"Complotisme", à propos du documentaire "Hold-up".
... Mais cette fois-ci, surgit l’injure désormais suprême: « complotiste », la fatwa qui permet à Madame de prétendre que le virus du « complotisme » est plus dangereux que le Covid. Celle que l’on jette à la face de tous ceux qui s’opposent aux pouvoirs en place, s’interrogent sur leurs intentions et sur la nature de leurs actes. Alors que ce sont les insulteurs eux-mêmes qui ont cette vision de l’Histoire, comme le montre la secte des adorateurs d’Emmanuel Macron présentant toute critique de leur gourou, toute interrogation sur les conditions de son arrivée au pouvoir comme une tentative concertée de mettre à bas la République. Et il s’agit bien d’un refus du débat et d’une volonté disqualification de la pensée et de l’opinion des autres perçues comme une construction ennemie et devant être étouffée et éradiquée. Et surtout ne pas être porté à la connaissance d’un peuple que l’on méprise et dont on a peur.
Ce qui se passe aujourd’hui autour du documentaire « Hold-up » est l’illustration du danger que nous courons. Non pas parce que Monique Pinçon-Charlot et quelques autres y disent, ce qui n’est pas nouveau, des énormités bien senties, mais seulement par refus de les discuter et de les réfuter. Les interdire est beaucoup plus simple, surtout qu’au passage, c’est bien la contestation sociale et politique que l’on entend faire taire.
Qui peut croire une seconde que Laetitia Avia avec sa loi scélérate entend lutter contre la haine? Elle s’en moque. Son seul objectif est de censurer les outils d’information employés par le peuple qui refuse de s’en remettre à une presse aux ordres du pouvoir d’État et de l’oligarchie.
Le tir de barrage contre le documentaire « Hold-up » poursuit d’abord et avant tout cet objectif.