Croyez-vous aux fantômes ? Eh bien, il a suffi que je pose cette question pour que vous et moi nous fléchissions un peu. A mesure que montent les souvenirs et les craintes, les dos se courbent, les visages se baissent, les yeux se voilent, -ou bien une émotion secrète nous saisit-, nous rengainons tout doucement nos esprits critiques, nous mettons notre raison en veilleuse, et pour un peu, nous allions l’éteindre. C’est alors que seraient apparus les fantômes.