Citations de René Freund (22)
C'est juste parce qu'on ne prends pas le temps de se concentrer sur soi qu'on est surprise par ces choses auxquelles on s'attendait inconsciemment
Dans la vie, les choses les plus importantes ne fonctionnent pas sur commande.
-J'aimerais me sentir pétiller comme vous
Bernhard eut un sourire suave
-C'est très simple, faites les choses qui vous font du bien et non celles qui vous font du mal.
N'empêche qu'à cause de lui, l'intelligente se retrouvait plutôt bête
Les lunettes de soleil déshumanisent les gens. On ne sait pas ce que pense l'autre, et les verres réfléchissants renforce sciemment cet effet.
En vertu du principe de conservation de l'energiel'intérieur d'un système defini reste la même. L'energie ne peut être ni produite, ni détruite, juste transformée. Comprends-tu?
Le corps de ta mère a disparu. Mais ce qui faisait son être, c'était forcément là avant sa naissance, et ça l'est forcément aussi quelque part après sa mort. L'énergie ne se perd jamais. Elle peut seulement prendre une autre forme en se transformant.
Or, quelques fois, lire est plus intime que le sexe.
Peu importe l'âge qu'il avait. Perdre c'est parents c'est perdre un peu de soi.
Si on me demandait aujourd'hui quell est l'essentiel de la vie, je répondrais sans heister: je n'en sais rien. Absolument rien. Aucune idée.J'ai tendance à croire que rien n'est essential. Rien!
Peut être la lumière du soleil. La tiedeur de la brise. La fraîcheur de l'air. Rien que tu puisses faire. Rien que tu puisses penser.
Il y a tant de bavardage parce que nous cherchons désespérement à expliquer le monde. Mais, je crois qu'il y a..... comment dire..... nous ne venons pas au monde sans dessein.
Nous avons quelque chose à y faire. Nous l'oublions, bien sûr et sommes souvent à des lieues de ce que nous voulions faire.
Mais... mais... au tréfonds de nous memes, nous pessentons le projet qui est le notre. Nous essayons de comprendre et nous échouons, encore et toujours. Jésus lui-même ne comprenait pas le projet lui aussi a douté desesperé: "Mon père, pourquoi m'as tu abandonné? "
Je crois que l'être humain est fait pour se dépasser. Que peut'il faire d'autre? Se livrer à ses instincs et à ses pulsions comme un animal?
Vivre pour elle c'était donner
L'intelligence est un outil, mais elle ne suffit pas pour affronter toute la vie.
"Freedom is just another word for nothing left to lose", Janis Joplin avait raison... Tout ce que j'aurais pu faire ! Jouir de la vie ! Etre libre ! Mais sans Betty je n'en avais aucune envie. Tu étais la seul chose que je ne veuille pas perdre. C'est pourquoi je tiens encore tant à toi bien que je sois mort.
Elle jeta un oeil à Libération pour prendre des nouvelles du monde. "Juste voir si le pape est mort", disait son père. Klaus avait toujours été à la pointe de la technologie. Son iPhone et son MacBook faisaient partie de lui au même titre que le calva du Père Jules et les gitanes sans filtre. Pourquoi le pape ? Elle l'ignorait. Sans doute était-ce sa manière à lui de suggérer ironiquement que les nouvelles changent rarement le cours des choses.
N’empêche que certaines choses dans la vie se font simultanément pour la première et la dernière fois. Mourir par exemple.
5) Quelles qualités appréciez-vous le plus chez un homme ? La fiabilité
6) Quelles qualités appréciez-vous le plus chez une femme ? Ce ne serai pas une question un peu sexiste ? Je suis censée donner une autre réponse ? La loyauté. Mais en fait, c’est la même chose. Ce que j’apprécie chez les gens, c’est qu’on puisse se fier à eux.
Vous connaissez le proverbe irlandais ?
"On est soul quand on se retrouve au tapis sans l'aide de quiconque."
Sur un rocher qui se dressait incongrûment au beau milieu d'une large vallée, trônait le château de Trautenstein. La vue des vieux palais et des châteaux forts inspirait toujours des histoires à Nora. C'étaient parfois d'aimables histoires d'amour chevaleresque, et parfois des histoires de meurtres, de tortures et de trahisons. Cela dépendait du château et de l'atmosphère qu'il dégageait. Trautenstein était un château de meurtres, de tortures et de trahisons. Mais elle renonça à interroger Bernhard sur ce qui s'y était passé jadis, d'un accord tacite ils cheminaient côte à côte en silence. Cela lui serait apparu comme un bavardage et aurait sonné faux à cet instant.
A l'ombre du sinistre château était née une petite cité. Comme rétives à l'ère des démocraties, les maisons, ici, avaient encore l'air de courber l'échine.
Nora commanda l'escalope viennoise dont elle rêvait depuis son arrivée en Autriche. Et - fait rarissime - la réalité dépassa le rêve : l'escalope était dorée à la perfection dans du beurre clarifié, la panure légère et craquante, la viande tendre à souhait, le tout servi avec une salade de pommes de terre bien crémeuse et couronné d'une bière ambrée venue de la brasserie locale - il est rare de retrouver dans leur extrême précision ces souvenirs si simples de la petite enfance et Nora dut se retenir d'embrasser la patronne venue débarrasser son assiette où ne subsistait en tout et pour tout que la tranche de citron.
"Eh oui, dit l'aubergiste en souriant, visiblement satisfaite, quand il y a peu de clients, je cuisine comme pour mes enfants, autrefois."