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3.25/5 (sur 4 notes)

Nationalité : Autriche
Né(e) à : Caransebeş , le 17/02/1891
Mort(e) à : Hanover, Etats-Unis , le 17/05/1963
Biographie :

René Fülöp-Miller était un historien de la culture et un écrivain autrichien.
Pendant sa carrière de journaliste et éditeur il a habité à Vienne, Paris, Lausanne, Budapest, Moscow, London, Los Angeles etNew York.




Source : http://en.wikipedia.org
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Rien au monde ne pouvait être aussi agréable à Raspoutine que la danse : c'était en lui un besoin élémentaire, l'instinct de l'homme primitif pour les mouvements cadencés et enchainés qui peut exprimer ainsi sa joie naïve de la musique et du rythme. Pour un simple paysan sibérien, la danse est l'expression la plus parfaite de la vie et de son activité, elle lui est aussi nécessaire que l'air le boire et le manger.
La danse est pour lui un soulagement, en même temps que le moyen le plus puissant d'extérioriser cet afflux de sentiments, d'émotions et de pressentiments, que son pauvre langage incomplet de moujik ne lui permet pas d'exprimer avec des mots
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Tout à coup Mme K...Lui dit à brûle -pourpoint :
-Pourquoi ne chasses tu pas les juifs de Russie ?
-Quoi ? S'écria Raspoutine, n'as tu pas honte de dire une chose semblable ? Les juifs sont des gens comme nous. Chacun de nous a au moins un brave juif parmi ses connaissances ne serait-ce qu'un dentiste !
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"Je le considérais comme un ami, j’ai toujours pensé que nous nous verrions, que cela ne s’était pas trouvé ainsi jusqu’alors, mais que cela m’appartenait. Et soudain je lis : il est mort. C’est comme un appui qui vient à me manquer. J’ai perdu la tête, puis j’ai compris combien il m’était cher, et j’ai pleuré, et je pleure encore. »
Malgré cette effusion et bien d’autres déclarations de Tolstoï, il semble qu’intérieurement l’attitude réciproque des deux écrivains n’ait pas toujours été empreinte de parfaite sympathie. Aussi n’est-ce peut-être pas un hasard qu’ils ne se soient jamais rencontrés ; on dirait plutôt qu’un sentiment inconscient d’appréhension les poussait tantôt à créer ce hasard, tantôt à en tirer intentionnellement parti pour éviter une rencontre.
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Aux yeux de ces moines, les rites sévères de l’Eglise n’étaient que des vétilles auxquelles on ne se conformait que pour ne pas entrer en conflit brutal avec les autorités. Mais chacun portait au fond de son cœur la « vraie foi », celle dont on ne parlait qu’entre les purs, qu’entre fidèles à la doctrine des klysti, la confrérie des « hommes de Dieu ».
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On fournit de fausses dates, de fausses preuves, avec une précision que l’on n’est pas habitué à rencontrer dans les biographies. Quand on feuillette la bibliographie relative à Raspoutine, on est étonné du nombre incalculable de données précises qui ont tendance à vous induire en erreur et qui, à l’examen, doivent être reconnues inexactes.
Matrona, la fille de Raspoutine, a bien tenté dans une petite brochure de réhabiliter la mémoire de son père, mais sa voix tendre s’est perdue dans le tapage des bruits mensongers. Sans doute ce qu’elle appelle « La vérité sur Raspoutine » n’est que la moitié de la vérité ; elle a en effet laissé de côté, par amour filial, tout ce qui fait ombre au tableau et n’a peint, avec respect, que l’homme bon et de valeur qu’elle a connu en son père. Mais comme cette image, même unilatérale, est plus près de la vérité !
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Quand le soir les vieux restaient devant leurs maisons en s’appuyant sur leurs bâtons, ils discutaient ces choses entre eux et essayaient de concilier les enseignements du « prédicateur de la cave » avec les préceptes de l’Eglise. Les femmes se portaient alors garantes de la sainteté de Raspoutine. Elles en parlaient avec enthousiasme et augmentaient ainsi de jour en jour le nombre des partisans. Il y eut bientôt dans chaque hutte un paysan, jeune homme ou vieillard, une jeune fille ou une femme, qui se rangeait sans réserve au parti du saint.
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Les facteurs connaissaient d’eux-mêmes leur devoir : ils s’arrêtaient dans la loge du portier pour faciliter l’examen des lettres et des télégrammes destinés à Raspoutine ; du reste, leurs supérieurs leur en avaient donné l’ordre. Si un domestique était envoyé en course, il restait quelques instants avec les agents, pour leur permettre de prendre copie également des lettres ou des télégrammes que Raspoutine leur faisait porter à la poste.
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Raspoutine ne fut ni absolument mauvais ni exclusivement bon, non plus qu’il n’a été simplement un débauché ou un saint ; c’était un homme fort, largement pourvu par la nature, et par la suite susceptible de beaucoup de faiblesses, un homme si complexe en un mot, que pour décrire sa personnalité avec justesse, il est nécessaire d’étudier le pour et le contre de beaucoup plus près que cela n’a été fait jusqu’à présent.
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