René Girier

Biographie :

Après une enfance difficile qui passa par la case maison de correction, il monte à Paris et devient l'ennemi public numéro 1 dans les années 40-50, impliqué dans le gang des tractions-avant. Il était surnommé René la canne à cause d'un boitillement dû à une balle reçue dans la jambe.
Il se spécialise dans le cambriolage de bijouterie et de coffres forts. Son crédo nes'en prendre qu'aux riches
Il s'évada 17 fois en 8 ans de prison et fut libéré en 1956 grâce à sa visiteuse de prison, la princesse Charlotte de Monaco.
La princesse l'installa près de son château de Marchais (Aisne) et il devint son chauffeur (sans permis), son intendant et son ami.
Un an plus tard, il s’installe à Reims pour ouvrir une librairie mais s’engage aussi dans la réinsertion des délinquants, crée les «Ramoneurs de France» puis un atelier de polissage. Enfin, il montera une entreprise de réparation de jeux vidéo. René se sert en plus de son temps libre pour raconter ses histoires à travers l’écriture de 4 romans aux titres éloquents : «Je tire ma révérence», «Chienne de vie» ou «Tu peux pas savoir». En 1961, il passe une dernière fois devant les tribunaux pour proxénétisme. Il meurt en 2000, dans sa maison de retraite, d’un cancer qui l’a très fortement épuisé.