AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Charybde2


Pour parler un peu d’Arno et de son livre Des châteaux qui brûlent – parce que je pense que c’est assez lié à ce que vient de raconter Jean-Charles – j’ai l’impression que la question face à ces fictions assez écrasantes qui sont celles du storytelling, des entreprises, de certains dirigeants politiques, une question très ouverte et très irrésolue, est de savoir si on doit sortir de la fiction. Peut-être, c’est une première voie. Une deuxième serait de développer des contre-narrations qui pourraient être de même taille, de même ampleur, c’est-à-dire d’autres grands récits, mais orientés dans un sens tout à fait différent, et portés par des valeurs différentes. Ce n’est pas facile, mais ça pourrait donner le sentiment de lutter à armes égales. Ou, troisième possibilité, aller plus dans du micro. Je pense que le travail de Deleuze et Guattari allait aussi dans ce sens-là, c’est-à-dire penser qu’on va localement, et malgré ce côté plus nomade ou déterritorialisé, constituer des microrésistances, des petites zones, avec la croyance que dans un monde très très connecté, il y a une portée de l’exemple à l’ère de sa reproduction médiatique. C’est-à-dire que ce qui est fait à un endroit devient reproductible à d’autres. Il me semble que le dernier roman d’Arno brasse ces questions-là. C’est-à-dire : De quoi a-t-on besoin pour alimenter un mouvement social ? (Vincent Message)
Commenter  J’apprécie          00









{* *}