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4.31/5 (sur 85 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Les Cahiers de la bande dessinée est une revue consacrée à la bande dessinée publiée sous divers noms et formats de 1969 à 1990 et de 2004 à 2005 par Jacques Glénat.

Cette revue est une publication fondatrice des éditions Glénat, saluée pour sa formule monographique abordant les auteurs majeurs de la bande dessinée franco-belge de son époque et pour sa formule dirigée par Thierry Groensteen, reconnue pour le sérieux de ses analyses. De Henri Filippini à Benoît Peeters en passant par Numa Sadoul, Yves Frémion, Bruno Lecigne, Thierry Groensteen, Pierre Fresnault-Deruelle, Didier Pasamonik, Thierry Smolderen, Harry Morgan ou encore Jean-Christophe Menu, les différentes versions de la revue ont publié une très grande majorité des critiques, théoriciens et journalistes de la bande dessinée franco-belge de leur temps.

Lancée à l'automne 1969 sous le nom Schtroumpf, la revue est alors un fanzine d'étude ronéotypé animé par un adolescent passionné. Rapidement, Glénat-Guttin renomme son fanzine Schtroumpf : Les Cahiers de la bande dessinée et le professionnalise en en faisant une publication monographique imprimée plus luxueusement. Les numéros 10 à 55, et les rééditions des numéros 7 à 9, composent cette version monographique qui constitue une somme d'interviews et d'articles sur les auteurs de bande dessinée franco-belge les plus reconnus de l'époque.

À partir du numéro 56 daté de février 1984, la revue change de formule et devient un bimestriel diffusé en kiosque dirigé par Thierry Groensteen sous le nom Les Cahiers de la bande dessinée, abrégé en Les Cahiers de la BD à compter du numéro 79 de janvier 1988
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Bibliographie de Revue Les Cahiers de la BD   (76)Voir plus

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Est-ce que les livres, les journaux et la télévision vous sont utiles?
Et comment! Un scénariste doit lire les journaux: la presse est une source incroyable de sujets et de gags. Je lis aussi bien LE SOIR que PARIS-MATCH ou DÉTECTIVE. Les journaux à sensation surtout me font bien rigoler. A part ça, je lis un peu de tout: des romans, des essais, des livres d'humour, tout ce qui traite de médecine. Je vais très peu au cinéma, mais je regarde la télévision, d'une manière très professionnelle qui irrite mes proches. Je passe sans arrêt d'une chaîne à l'autre jusqu'à ce que je tombe sur une image qui accroche mon attention.
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Dessinateur et scénariste prolifique né le 24 mars 1932, Christian Godard fait de la bande-dessinée depuis 30 ans. Ses premiers personnages furent "Pip et Joc" ...
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- Vous décidez de faire de la B.D. à une époque où celle-ci n'était guère en vogue. Ne fallait-il pas faire preuve d'un certain courage ?
- Contrairement à ce que vous pensez, faire de la B.D. avant guerre ne demandait pas de courage du tout, et posait moins de problèmes qu'aujourd'hui. Les éditeurs n'étaient pas trop exigeants quant aux qualités des dessins. J'ai commencé par dessiner « les aventures de Jojo » pour Le Croisé. C'était bien sûr très Hergé dans le style, mais que pouvait-on faire d'autre à l'époque ? On disait alors faire un « Tintin » comme on dit faire des Mickey aujourd'hui. J'avais dessiné un nez pointu à Jojo de façon à ce qu'il ne fit pas trop « Tintin », ce qui ne m'empêcha pas de recevoir une lettre de protestation des services d' Hergé. En guise de réponse, je leur ai envoyé trois petits dessins : Bécassine avec coiffe, Bécassine sans coiffe et Bécassine sans coiffe avec une houppe. L'affaire en est restée là. La même mésaventure m'est arrivée voici quelques années : mon fils dessinait un petit personnage et Goscinny, ayant trouvé qu' il n'était pas sans parenté avec le Petit Nicolas qu'il animait avec Sempé, l'a accusé de plagiat. Le hasard a voulu que le jour même où j'ai reçu cette lettre, j'ai appris qu'un journal suédois fêtait le vingt-cinquième anniversaire de son héros dont le petit Nicolas était la copie conforme. J'ai envoyé ce journal à Goscinny qui n'a plus rien dit. Des rencontres de ce genre arrivent souvent.
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- Comment voyez-vous l'avenir de la bande dessinée ?
- Je crois qu'il faudrait que l'on se guérisse de l'intellectualisme, de I' esthétisme et que l'on dessine pour les gens qui nous lisent. C'est l'honnêteté qui fait le bon dessin. Ceci dit, je ne me pose pas plus de questions sur l'avenir de l'Europe que sur l'avenir de la bande dessinée.
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Être dessinateur de presse, c'est d'abord trouver des idées. Ne pas penser comme les autres, ne pas être banal, surprendre.
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Pourquoi ce retour à un dessin plus humoristique ?
Je me suis rendu compte que je ressemblais beaucoup plus à Olivier Rameau qu'à Bernard Prince. En fait, il y a en moi une dualité, et mon rêve serait de pouvoir passer de l'un à l'autre. Pour cela, je devrais travailler un peu plus, mais j'ai une production assez lente.
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- En revenant des Etats--Unis vous ramenez " Jerry Spring" dans vos bagages.
Non, pas du tout ! C'est environ trois mois après mon retour que Dupuis m'a dit qu'il faudrait un bon western dans le journal, « Le Cavalier rouge» étant un peu démodé. C'est ainsi que j'ai commencé à réaliser Jerry Spring. Tout de suite j'ai vu l'intérêt qu'il y avait à tirer d'un western en bandes dessinées. Quand on parle de Jerry Spring aujourd'hui on le trouve un peu trop propre mais c'était le cow-boy de lépoque. J'y introduisais le rigolo, Poncho. Mais c'est Paul Dupuis, avec son bon sens commercial. qui avait eu l'idée de me commander un western.
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L'œil du galeriste - Enki Bilal et Pierre Christin, Les Phalanges du l'ordre noir, planche no 64.
La première période d'Enki Bilal, plus classique dans sa facture, vaut largement le détour.
Les planches en noir et blanc de Bilal constituent pour les amateurs et les collectionneurs une belle opportunité.
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Le monde amical créé par Peyo ressemble à une jolie pelouse semée de pâquerettes au beau milieu d'un complexe sidérurgique. On parle beaucoup de pollution aujourd'hui. Elle sévit aussi en Littérature. Et Johan, Pirlouit et les Schtroumfs nous invite è franchir "le seuil" pour échapper à l'asphyxie.
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Peyo n'a sans doute jamais pénétré dans la forêt de Brocéliande, mais ses premières années durent l'y mener bien souvent en songe. C'est qu'il y était disposé, puisque son ascendance est mêlée de sang flamand et de sève britanique ! Il n'en fallait pas plus pour faire de ce conteur un être choisi des fées, dont l'influence magique devait imprimer à l'œuvre qui est sienne la marque du merveilleux allégorique, faussement naïf, dans son médiévisme... revu et corrigé par une autre in- fluence. Quoique brève, sa carrière dans le dessin d'animation, et aussi, bien sûr, son appartenance à l'École de Charleroi, dota Peyo d'un graphisme qui doit beaucoup à Disney. Mais le trait souple, épuré, ne convenait-il pas parfaitement au propos de l'auteur, a son ambition ?
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