Il sent tous les jours combien son cœur est vaste et néanmoins endommagé. La cage qui l’enferme est immense, même si d’année en année le cœur devient moins vigoureux. Il y voit parfois un oiseau prisonnier d’un grenier, voletant contre une fenêtre poussiéreuse, incapable de trouver une sortie. La seule issue possible consiste à gagner - toujours et à jamais -, et ainsi, l’oiseau se précipite encore et encore vers la fenêtre pour tenter de rejoindre la lumière.