AU SOMMEIL
Sommeil ignorant de la peine,
O Sommeil, et de la douleur,
Souffle sur nous ta douce haleine,
Prince, ô prince des belles heures!
Sur ces paupières de malade,
Permets bien de garder encor
Toute cette douceur qui dort.
O Sommeil, toi qui sais guèrir
Toutes les peines des malades,
Hâte-toi de nous secourir.
Philoctète