Citations de Robert Giraud (II) (19)
Le fermier va trouver le loup.
Il lui demande,) mais pas trop fort...)
Loup, loup, pourquoi as tu emporté le porcelet?
-Parce que j'avais faim, et j'ai encore faim!...
Et le loup ouvre toute grande sa gueule, en roulant de gros yeux...
Le blaireau sortit la tête, et considéra le chaton avec étonnement.
- Mais tu n'es pas un blaireau ! dit-il. Ta queue est trop fine et ton museau n'est pas assez pointu ! Tu dois être... tu dois être... Est-ce tu manges des souris ?
- Bien sûr ! répondit le chaton.
- Alors tu dois être un hérisson. Ne t'inquiète pas, on va s'occuper de toi.
Celle que l'été a fait fuir, l'hiver la ramènera.
Le grand-père sema les légumes et, pour finir, déposa dans un trou une graine de navet.
(p. 4)
Bonjour, Jack, dit le petit vieux. Où vas-tu donc avec cette vache ?
- Bonjour monsieur, répondit Jack. Je vais la vendre au marché, et je vais en tirer un bon prix !
- Si tu veux, tu peux devenir riche comme tu n’as jamais rêvé de l’être, dit le petit vieux. Je t’achète ta vache. Regarde ! Je te donne en échange ce haricot.
- Vous vous moquez de moi ! s’écria Jack. J’en veux au moins dix pièces d’argent et vous croyez l’avoir pour un haricot ?
- Oui, mais c’est un haricot magique. Si tu le plantes, en une nuit il poussera jusqu’au ciel.
- Jusqu’au ciel ! répéta jack.
[incipit]
C'était l'hiver, le terrible hiver russe qui habille de glace les rivières, qui accroche du givre aux branches des arbres, qui enveloppe les champs d'un manteau de neige.
Pour leur malheur, ce boucher-là était un homme dur et cruel, capable des pires méfaits. Il leur répondit d'un ton doucereux :
- Mais bien sûr, mes petits ! Ne vous inquiétez de rien ! Je vais m'occuper de vous.
Personne n’avait même eu le temps de dire »Tire, tire, tire-navet ! », d’aboyer ou de miauler. Le grand-père tomba à la renverse sur la grand-mère, la grand-mère sur Macha, Macha sur Boby, Boby sur le chat, et il n’y eut que la souris qui se dégagea à temps pour ne pas se faire écraser. »
Le saint homme, frappant du plat de la main la croupe de sa monture, disparut au loin, tandis que parents et enfants lui faisaient de grands signes d'adieu.
C'est depuis ce temps-là que, la veille du 6 décembre, les enfants de la région mettent toujours dans leurs chaussures une carotte pour l'âne de saint Nicolas.
-Tu as très bien fait ton travail de chien.
Tu as aboyé pour m'avertir du danger.
Je suis content que tu sois venu habiter avec moi.
La poule, sans reprendre son souffle, se précipita à l'étable.
- Vache, gentille vache, cria-t-elle. Mon coq va mourir ! Il s'est jeté sur la nourriture et a avalé de travers un gros haricot. Donne-moi vite de ton bon lait, je le porterai à la fermière, elle en fera du beurre, je graisserai la gorge du coq et le haricot passera.
Le renard se dépêcha de filer en riant sous cape du bon tour qu'il venait de jouer à ce nigaud d'ours.
La chatte de la ferme avait un chaton, très gentil et très affectueux, mais qui ne connaissait encore rien à la vie.
Un pivert frappait de son bec le tronc d'un arbre...
et immédiatement le petit lapin filait se cacher.
Le ciel qui tombe et la terre qui craque, c'est effrayant, mais un rugissement furieux de lion, c'est encore bien pire.
- Là où il y en a pour deux, il y en a pour trois. Viens nous rejoindre.
Le petit lapin faillit leur répondre: "Bien sûr que je suis un lapin courageux!" Mais il pensa qu'en vérité il avait eu beaucoup de chance. Il préféra donc dire simplement: "Oh, vous savez, je n'y suis pas pour grand-chose!"
Le renard s'assit sur ses pattes de derrière et se mit à réfléchir pour prendre l'air important.
En fait, il avait trouvé tout de suite la meilleure solution.
La meilleure oui... mais peut-être pas pour les tigres.
Trop content d'avoir retrouvé sa liberté, le petit lapin se mit à danser autour de la souche.
Il n'avait même pas vu que sa queue y était restée collée!