Mon père attachait aux études une telle importance qu'il faisait à mes yeux figure de persécuteur, écrira Georges Pompidou. Ma mère était mon recours et ma défense. Je l'adorais. Comme Mitterrand, Georges Pompidou découvrira son père plus tard, après la mort de sa mère, à soixante ans : je devais connaître le vrai visage de mon père marqué par la bonté, jusqu'à la faiblesse, et que j'avais mal jugé dans mon enfance.