Mon père attachait aux études une telle importance qu'il faisait à mes yeux figure de persécuteur, écrira Georges Pompidou. Ma mère était mon recours et ma défense. Je l'adorais. Comme Mitterrand, Georges Pompidou découvrira son père plus tard, après la mort de sa mère, à soixante ans : je devais connaître le vrai visage de mon père marqué par la bonté, jusqu'à la faiblesse, et que j'avais mal jugé dans mon enfance.
Les premiers portraits de Valérie mettent l'accent sur sa beauté, sur son caractère difficile, sur sa volonté de rester journaliste. On la présente comme une rebelle, ce qui n'est pas pour lui déplaire. On lui trouve des allures hollywoodiennes, des airs de Lauren Bacall ou d'Audrey Hepburn, ce qui ne peut que la flatter. Ses maladresses sont épinglées.
Valérie ne réclame plus son indépendance, mais elle continue de revendiquer sa différence: "On attend de moi que j'organise la collecte des pièces jaunes comme Bernadette Chirac, ou que je prenne la pose comme Carla Bruni. Mais cela ne me correspond pas. Je n'ai pas eu d'éducation bourgeoise. J'ai grandi dans une ZUP d'Angers. Je suis de gauche."
"Le président est veuf [...]. Je ne suis personne." Bernadette Chirac