Si Jean-François Champollion étudie le copte avec tant d’ardeur, c’est parce qu’il s’agit d’une survivance de la langue populaire des anciens Égyptiens. Rien à voir cependant avec les hiéroglyphes : le copte, qui n’est plus employé que dans la liturgie chrétienne, s’écrit désormais avec des caractères grecs, additionnés de quelques signes pour exprimer des consonnes imprononçables.