Poème 81 (p.128)
Ne me laisse pas seul dans un lit vide
car mon coeur sans toi aurait froid.
Ce serait un grand effroi
et mon corps en serait livide.
Comment mes plaies faut-il panser
quand les vieux démons ressurgissent ?
Je vis de bien douloureuses pensées
qui sur mon bonheur mal agissent.
Aide moi à toutes les chasser
quand dans mon esprit elles se dressent.
C'est ton infinie tendresse
qui saura m'en débarrasser.