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Citations de Robert Thomas (13)


Poème 62 (p.103)

Tu es entré dans le jardin de mon coeur,
tu es entré dans le jardin de mes rêves
et maintenant le bonheur coule dans mes veines
comme l'eau pure du ruisseau
aux rayons du doux soleil.

Quand je ferme les yeux
mes sentiments pour toi fleurissent
comme les tulipes au printemps qui naît,
et mon coeur s'ouvre pour ton coeur,
tel les roses fraîches du matin
quand elles accueillent la lumière d'un jour nouveau.

Tu es entré dans le jardin de mon corps,
tu as connu le paradis du désir.
Et maintenant ta vie se repose sur moi
comme l'eau douce du lac cerné par les montagnes.
Quand j'ouvre à nouveau les yeux,
je vois l'avenir qui nous sourit.
Ta tête est posée sur mon épaule
et ma main reste fidèle à ta main.
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Solitaire Vénus

Tout ton corps est en émoi
lorsque tu quittes ton chapeau.
Tu laisses glisser tes doigts
sur la douceur de ta peau.

Sans hâte tu te déboutonnes.
Tes longs cheveux roux caressent ton dos qui déjà frissonne,
et en toi montel'ivresse.

En déposant ton corsage
tu t'étires et tu frémis.
Tu te caresses sans ambages,
tu expires et tu gémis.

Ta culotte glisse à tes pieds
et telle la chrysalide,
de ton cocon tu t'extrais
car d'amour tu es avide.

Tes lèvres sont aussi juteuses
qu'un fruit mûr qui rend gourmand,
et ta bouche si pulpeuse
cause à tes seins mille tourments.
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Retour

J'ai fouillé dans ma poche.
Et qu'y ai-je trouvé ?
La chaleur de ta main
que tu y as laissé.

J'ai fouillé dans mes yeux.
Et qu'y ai-je trouvé ?
Des larmes de tristesse
car nous sommes séparés.

J'ai fouillé dans mon coeur.
Et qu'y ai-je trouvé ?
Des milliers de pensées
qui te sont destinées.

J'ai fouillé dans ma tête.
Et qu'y ai-je trouvé ?
Le bonheur de savoir
qu'on va toujours s'aimer.

J'ai fouillé dans mon âme.
Et qu'y ai-je trouvé ?
Des sentiments sincères
que je veux t'adresser.
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POEME 67

Au Jardin de l'Amour

Donnons-nous rendez-vous dans un lieu merveilleux
Donnons-nous rendez-vous dans nos rêves.

Bien que la distance empêche que tu prennes ma main,
ferme les yeux et imagine ce jardin ensoleillé,
ces massifs de fleurs qui dégagent des parfums
à faire tourner la tête de bonheur.

Laisse l'oiseau se poser sur ta main.
Ce petit coeur qui bat au milieu de plumes chaudes,
c'est le mien qui s'affole au contact de tes doigts.

Caresse le un peu et soudain,
tu verras dans son regard le mien.
Et son petit chant mélodieux sera le plus beau chant
qui te soit offert au Jardin de l'Amour.
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POEME 44

Je vois la paix naître en toi
pendant que tu me fouilles.
Ce cadeau qui pénètre en moi
me brûle et aussi me mouille.
Je ne vois aucune peine être en nous
quand nos corps se retrouvent
pour pomper, n'être qu'à genoux,
puis se prendre comme chien sur louve.
Aucune peine hystérique
ne pollue notre plaisir,
ni canapé ni ce disque
que tu as voulu choisir.
Ni laper ni sucer ne plongent
nos pulsions dans des abîmes :
qu'en moi ton pénis prolonge
le plus beau de tous les crimes.
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Poeme 53

Nuit de rêve
où malgré ton absence
nous dormions enlacés
d'amour jamais lassés ;
joyeuse effervescence.

Nous n'eûmes point de trêve
car toutes nos pensées
entre nous partagées
alimentaient l'ivresse
de deux coeurs qui ne cessent
d'être autant mélangés :

l'Amour a commencé !
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Poème 81 (p.128)

Ne me laisse pas seul dans un lit vide
car mon coeur sans toi aurait froid.
Ce serait un grand effroi
et mon corps en serait livide.

Comment mes plaies faut-il panser
quand les vieux démons ressurgissent ?
Je vis de bien douloureuses pensées
qui sur mon bonheur mal agissent.

Aide moi à toutes les chasser
quand dans mon esprit elles se dressent.
C'est ton infinie tendresse
qui saura m'en débarrasser.
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Voyage

Embarque dans mon vaisseau spatial
Je t'emmène ce soir pour une promenade interstellaire
et nous nous aimerons au milieu des astres de feu.

Eclairés par des milliards d'étoiles en fête,
seuls parmi les comètes qui animent l'espace,
nous naviguerons vers des horizons illimités.

Nous traverserons les jardins de l'Univers
pour nous perdre indéfiniment
dans d'interminables galaxies.

Dans l'euphorie de notre belle traversée,
laissant notre navette aborder des mondes insoupçonnés,
nous unirons nos âmes et mêlerons nos corps.

Et ce sera alors pour nous un tout autre voyage,
car nos sens en délire goûteront à l'exploration suprême
de nos corps déchaînés.

Je t'offrirai alors la plus belle éruption planétaire,
et dans tes reliefs lunaires tu m'inviteras
à trouver le chemin de nouvelles voies lactées.
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Feuilles

Feuilles qui tourbillonnent
en déshabillant l'arbre,
jolies feuilles rouges d'automne,
c'est comme le froid du marbre
que vous nous annoncez,
et les brouillards austères
qui vont vous caresser
profilent au loin l'hiver.

Gardez encore un peu
vos tons chauds et variés
car le tapis soyeux
où pleure l'arbre violé
est aussi admirable
qu'un Kilim d'Orient :
jolies feuilles d'érable,
j'aime vos reflets ardents.

Et bientôt dispersées
par le vent qui apporte
l'atmosphère glacée
jusque devant nos portes,
vous tourbillonnerez
et l'arbre nu et seul
n'aura plus à ses pieds
son flamboyant linceul.
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Début de l'après-midi. Ciel bas. Toutes en scène, silencieuses, accablées. Gaby actionne un appareil de T.S.F. qui crache...
Puis :

LE SPEAKER. - "(...) météorologiques... Les chutes de neige persistent. La tempête fait rage sur les côtes où certaines routes sont impraticables. La neige et le froid ont fait de nombreuses victimes..."

Gaby ferme la T.S.F., puis soupire.
GABY. - Eh bien, Mesdames!... Ca ne s'arrange pas!

Un silence. L'horloge sonne deux coups.

MADAME CHANEL. - Deux heures!... Vous devriez prendre quelque chose... j'ai servi, dans la salle à manger, un petit repas froid...

AUGUSTINE, gourmande. - Ah oui? Qu'est-ce qu'il y a à manger?

MAMY. - Augustine!

AUGUSTINE. - Quoi! Ce n'est pas parce que nous sommes coupées du monde qu'il faut mourir de faim!

Mamy la regarde avec réprobation. Augustine se tait. Madame Chanel s'éloigne vers la baie, découragée. Suzon s'est levée, elle passe devant sa mère, implorant un regard.

SUZON. - Maman!

GABY. - Tu oses encore me regarder? Tu as une autre révélation à me faire?

SUZON. - Non, maman, je t'ai tout dit.

GABY, s'exaltant. - Une fille! Voilà ce que tu es! Une fille!

PIERRETTE, qui lit un magazine. - Ce sont des choses qui arrivent!...

GABY. - Dans votre milieu sûrement! Dans le nôtre, on se marie, avant!

PIERRETTE. - Vous retardez! Il n'y a plus de "milieux" à présent... C'est ça le progrès!

GABY. - Il faut que je la félicite, sans doute, d'attendre un enfant?
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MADAME CHANEL, folle de joie. - La voilà! La voilà! (Elle fait de grands signes vers le parc, puis revient crier au bas de l'escalier.) Voilà Suzanne qui arrive! Voilà Suzon! Le mauvais temps n'a pas retardé le train! (En haut des marches apparaît Louise, la bonne, un plateau à la main.) Voilà Mademoiselle!

LOUISE. - Oui! Oui! J'ai entendu!

MADAME CHANEL - Ah! si vous saviez comme ça me fait plaisir de retrouver ma Suzon... C'est moi qui l'ai élevée... Il y a dix ans, nous étions des amies inséparables...

LOUISE. - Je sais...

MADAME CHANEL. - Mais les années vous poussent et voilà que ma Suzon a dépassé vingt ans! Depuis qu'elle est partie dans ce collège anglais, je ne la vois plus que deux fois l'an. Quel beau Noël nous allons avoir!

LOUISE, sans conviction. - Oui... Ca va!

MADAME CHANEL. - C'est un peu ma petite fille... Ah ! l'arbre!
Elle va à son gros paquet dont elle essaie de défaire la ficelle.

LOUISE. - Vous rabâchez la même histoire depuis deux mois que je suis ici.
Elle va débarrasser mollement la table encombrée de tasses.

MADAME CHANEL. - Quand on travaille dans une maison depuis quinze ans, on finit par croire qu'on est chez soi et que les enfants sont à vous!... Vous verrez!...

LOUISE. - Si vous croyez que je vais passer ma vie à faire la boniche!
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Amour explosif

J'adore quand on s'inverse
et qu'on se superpose
ou que l'on s'entrecroise
en faisant le ciseau,
quand ta langue sournoise
jusqu'en mon nid d'oiseau
sur mon sexe se pose,
me perfore, me traverse.

J'adore quand je déverse
à toutes petites doses
ou dans un jet puissant
le miel de mes entrailles,
plus doux qu'une mitraille
et si appétissant.
J'aime quand je le dépose
dans ta partie adverse.

Il n'y a plus de limite
à nos jeux amoureux
et on côtoie les anges
au plus beau paradis.
Pour nous pas d'interdit
car quand on se mélange
c'est parce qu'on est heureux.
Vive la dynamite !
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Catherine : Alors écoutez-moi! Un beau conte de Noël! Il était une fois un brave homme qui était entouré de huit femmes... Il luttait, luttait... Mais elles étaient les plus fortes.
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