Je n’aurais jamais cru qu’un chef d’État chilien, qui a été victime de la dictature militaire et a lutté pour le rétablissement de notre démocratie, fût incapable d’élever la voix devant le dictateur qui maintient la censure sur les œuvres de Pablo Neruda, de Jorge Edwards, du poète Heberto Padilla et sur les miennes.