Rodolphe Guerra

Outre l'évocation d'une étrange menace qui plane sur la campagne et ses habitants, le récit propose une réflexion sur le sexisme, l'homophobie et même l'antispécisme... réflexion discrète (il ne s'agit pas d'un essai), mais s'insérant de façon cohérente dans les péripéties vécues par les personnages...



Le roman, est écrit au discours indirect libre, et les focalisations varient parfois afin de souligner, par exemple, la vacuité de certains comportements ou l'effroi de certains protagonistes... Ainsi de la première partie du chapitre 11, narrée du point de vue d'un grand chêne plusieurs fois centenaire (personnifié pour l'occasion), lequel contemple avec perplexité les personnages qui s'affairent autour d'un mystérieux cadavre, en-dessous de ses vastes branches...

C'est l’histoire hautement surréaliste et généralissime d’un village de la France profonde solidement plantée dans une Normandie traditionnelle où boujous et vindious se côtoient allégrement. Dans cette commune baptisée Bourg Lès Bourris se mêlent des complots hautement stratégiques pour la population locale et au-delà de ses frontières.

On ne s’ennuie jamais au fil des pages où les jeux de mots n’empêchent pas les idées les plus déjantées de coller aux réalités d’aujourd’hui qui nous autoriseraient presque, nous aussi, à nous laisser aller à nos rêves les plus fous…


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