Le 4 août en l'église Saint-Gervais, Marie de Rabutin-Chantal et Henri de Sévigné sont unis par le sacrement du mariage. A deux heures du matin. Ainsi le veut le bel air, qui s'accorde curieusement avec d'obscures frayeurs populaires : on compte tromper le diable, grand noueur d'aiguillettes, en procédant de nuit. Tout alors semble bon pour empêcher l'impuissance et la frigidité. Comme ces malheurs s'opposent à l'oeuvre procréatrice, et par suite aux desseins d'un Dieu qui a ordonné la multiplication de l'espèce humaine, on y voit des méfaits du démon, et non des défaillances physiologiques. Quelques années plus tard, l'Eglise interdira ces célébrations nocturnes, suspectes de paganisme.