Il aperçut Brigitte qui montait vivement le sentier. Elle lui faisait signe de loin avec son écharpe. Il devinait ses traits joyeux, les mèches folles de sa chevelure.
"Je t'apporte ton déjeuner, Zian, quelle bonne dinette nous allons faire !", en levant à bout de bras le panier d'osier qu'elle portait. Ils s'assirent au milieu d'un tas de foin. Brigitte étala les provision, puis s'étira, s'allongea à plat ventre, pieds nus dans le foin, le menton dans les paumes, mâchonnant un brin de paille.