Aurélie, pour la première fois depuis ses fiançailles, douta de son avenir. Cependant malgré son angoisse, peut-être à cause aussi d'une certaine déception, la jeune femme subit le charme envoûtant de ces lieux de prière. Elle constata avec stupeur que, depuis qu'elle avait franchi le lourd portail de la zaouia, c'était un peu comme si elle éait entrée par surprise dans un ordre nouveau ; cet univers inconnu, il lui restait à le conquérir, car jusqu'ici, toute à son amour, elle n'avait conquis que le coeur d'un homme.