Notre démocratie se pique à tort d'atticisme; l'artiste n'y tient qu'un rang effacé; il a plus d'égards à recueillir, plus d'honneurs à attendre du souverain: qu'on se rappelle Louis de Bavière et Richard Wagner ou même Guillaume II et Menzel. Le lustre du peintre, du statuaire, du compositeur ne balance pas, chez nous, la célébrité dont se prévaut l'écrivain, le savant, le philosophe. Peut-être le mal vient il du nombre des artistes et du flottement de l 'opinion à leur sujet?