Mais à quoi bon ces preuves de l'ardeur au travail de nos jeunes gens et de l'enthousiasme de leur ami l'abbé, elles sont inutiles. Les vrais témoignages sont ces sanguines si librement traitées, que Ion attribuerait presque indifféremment à Robert ou à Fragonard, les lavis de bistre et de sépia reproduisant les divers aspects de la villa d'Este, eaux limpides, cyprès séculaires, escaliers en perspective, tous ces dessins crayonnés en courant la campagne aux environs de Tivoli, dont l'abbé de Saint-Non nous a conservé la Heur dans ses piquantes eaux-fortes qui retracent l'un des coins les plus heureusement arrangés, pour le plaisir des yeux, de toute l'Italie.