Le ciel, entre les troncs noirs, est si sale, si jaune, que le sol blanc ne parvient plus à éclairer. A droite, le fleuve débordé, entre d'autres arbres de goudron, paraît s'être dressé, tendu comme une haute bande verticale, une longue toile brune qui monte jusqu'au lourd plafond des nuées, et nous cerne. Tout est à ce point obscur, froid et décoloré, qu'il semble que toujours il en sera de même, que nous sommes tombés au-dessous du monde, dans une région de limbes où rien n'a jamais vu le soleil !...