L’essence de la guerre est la violence, et à la guerre, la modération est une imbécillité.
Le sous-marin est un bâtiment de guerre comme les autres. Il agit par surprise. Posté, il attend son adversaire ; l’embuscade a-t-elle été exclue de la guerre ?
Quand on a connu une grande peur, échappé à un mortel danger, l’esprit se refuse à admettre qu’une telle situation puisse se représenter : Plus jamais cela ne pourra se reproduire, ce n’est pas possible… (…) Mais nier le danger ne l’écarte pas…
NdA : S’agissant de l’ire des pêcheurs sablais, il m’est venu spontanément à l’esprit une curieuse impression : Que l’on coule leur bateau soit ! Mais que l’on prenne leurs barbarins en train de griller et le faitout de langoustines en pleine cuisson, c’est intolérable…
Pour clore ce désolant tableau, nous avions, en la première année de guerre, dans les ministères « de ternes politiciens ».
Note : D’aucuns penseront sans doute que cela tangente le pléonasme.
Toutefois j'ai l'absolue certitude qu'une bonne idée, si excellente soit-elle, ne pouvait avoir de suites car émanant d'un subalterne. comme l'on sait (on devrait-on savoir), il n'y a que les chefs qui peuvent avoir de bonnes idées, surtout dans la Marine. je ne demande pas pardon pour mon mauvais esprit que est plutôt un esprit d'expérience...
En temps de guerre, ce chemin de mer était devenu un chemin de mort…