Les lits m'ont toujours posé des problèmes. S'ils sont étroits, pour une seule personne, ils vous foutent dehors, en quelque sorte, ils vous coupent vos efforts d'imagination. ça fait I sans embages, sans ménagement. "T'es seul, mon vieux, et tu sais que tu le resteras." Je préfère donc les lits à deux places, qui s'ouvrent sur l'avenir, mais c'est là que se présente l'autre côté du dilemne. Les dilemnes sont tous des peaux de cochon, soit dit en passant, j'en ai pas connu d'aimables. Car avec un lit pour deux chaque soir, et toute la journée samedi et dimanche, on se sent encore plus seul que dans un lit pour un, qui vous donne au moins une excuse d'être seul.