Au-delà des pins, le ciel était parsemé d’étoiles dont elle ne connaissait pas le nom. Elle se laissa réconforter par leur lueur et par les plumes d’Emil, qui s’était recroquevillé sous son épaule. Ils étaient seuls dans l’immensité silencieuse des montagnes, qui s’emplissait d’une douceur émouvante. C’était la mélancolie des choses non dites, des illusions entretenues, juste avant la lumière…