Le chemin de la cuisine à l’entrée s’étire au ralenti. Je sens Karin dans mon dos, l’entends respirer difficilement, le chemin est long, épuisant. Je m’efforce de comprendre que ce sont mes derniers pas en tant que père d’une jeune femme portée disparue. Qu’à présent mes pas seront ceux du père d’une morte. Gerd avait raison : il y a bien une différence entre supposer et savoir.