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Stéphanie Lux (Traducteur)
EAN : 9782330174354
448 pages
Actes Sud (01/02/2023)
4.16/5   205 notes
Résumé :
Une cabane sans fenêtres au fond des bois. La vie de Lena et de ses deux enfants suit les règles édictées par le père : repas, passages aux toilettes, temps d’étude, tout est strictement programmé à heure fixe et méticuleusement respecté. L’oxygène est distribué par un “système de circulation”, la nourriture exclusivement fournie par le père. Il protège sa famille des dangers du dehors et s’assure que ses enfants, conçus et nés en captivité, auront toujours une mère... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
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La quatrième de couverture promet un roman qui ébranle les certitudes, pour moi c'était plus grave, j'ai presque lu une centaine de pages avec autant de questions avant de mettre les personnages en place et de me laisser glisser dans ce thriller psychologique quelque peu déroutant voire effarant.
Ensuite, ça déroule et c'est haletant. les personnages sont bien campés, le fait que des enfants et en particulier Hannah( peur pour son avenir celle là!) soient au coeur du roman ajoute au suspense. On passe de victime à monstre en vitesse . Belle lecture:actes noirs chez Actes Sud.
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Zones d'ombres.

Une femme est renversée par une voiture. Celle-ci fuyait son bourreau.
En effet, elle s'appelle Lena et a disparu des années auparavant. Toutefois son père ne la reconnaît pas. Qui est-elle réellement ?

Excellente découverte ! Ce premier roman est très bon. On y suit trois personnages. Lena, Matthias son père, et la fille de Lena, Hannah. C'est au travers de ces trois visions que l'histoire se déroule. le procédé est bien trouvé car chacun des personnages a une vison différente des événements.

De plus tous les personnages ont une part d'ombre en eux. Tout n'est que faux-semblants. Matthias le père désespéré et aimant prêt a tout pour retrouver sa fille. Lena traumatisée et ambivalente. Hannah petite fille perdue et indifférente au monde qui l'entoure. Les apparences sont trompeuses, voire dangereuses.

Ce thriller psychologique est mené d'une main de maître. Les rebondissements sont très biens menés et je ne les ait pas vu venir. L'évolution des personnages est aussi bien faite. Tout se tient.

Au final, c'est un excellent thriller psychologique. Je suivrais les publications futures de l'auteure.
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Les parents de Lena Beck, étudiante, qui a disparu depuis quatorze ans reçoivent un appel de la police : on a retrouvé sur une route forestière une jeune femme accidentée par une voiture, désorientée, avec une petite fille. C'est dans la même région, et l'âge et le prénom correspondent.. La petite fille dit que c'est sa maman, elle s'appelle Lena. lLe père de la disparue, Matthias et son épouse vont à l'hôpital pour "identifier" leur fille, vivante enfin, hospitalisée en observation.
Mais ce n'est pas Lena. Elle dit s'appeler Lena, mais ce n'est pas elle. En sortant de la chambre, désespérés de cet espoir brisé, ils aperçoivent la petite fille, maigre à faire peur, sale, à pieds nus, ils ont un haut-le-coeur : elle, cette petite fille, Hannah, est le portrait craché de leur fille lorsqu'elle était petite. Il y a là un mystère. L'enfant reste hospitalisée mais en pédiatrie. C'est elle qui parle, qui pense au début du livre. Les personnages entrecroisent leurs voix dans différents chapitres, Matthias, Kirsten, Lena, Hannah...
C'est une toute petite chronique que j'écris là : ce thriller, parlant d'une femme et d'enfants prisonniers dans une cabane au milieu d'une forêt, sans fenêtres, sans jamais voir le jour est particulièrement bien écrit, bien ficelé, car chacun parle, réfléchit, subit, on comprend ce qui se passe chez chacun, sauf le/la/les criminels (pas de spoil). Les émotions, la vie dans une seule pièce, les "punitions", le froid polaire l'hiver, les devoirs des enfants, le fait d'être constamment affamés, frappés, selon le bon vouloir du tortionnaire, qui se considère comme le mari de Lena... et cette jeune femme, traumatisée, qui finit par oser dire qu'elle n'est pas Lena, qu'il n'y a que quatre mois qu'elle a été kidnappée a aussi un rôle à jouer dans cette histoire, mais elle a tué le tortionnaire, avant de s'enfuir. Où est la vérité ?
C'est vraiment rare que je lise des thrillers de chez Actes Sud, mais c'est vraiment une pépite de suspense. Je le recommande ! Rien de sanglant, que du suspense, on ne peut pas lâcher ce livre...
Lien : https://melieetleslivres.fr/
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Lena, étudiante de 23 ans, est portée disparue dans la région de Munich. 14 ans plus tard, une femme et sa fille sont conduites à l'hôpital de Cham, près de la frontière tchèque, victimes d'un accident de la route. Très vite nous comprenons qu'elles étaient retenues prisonnières et qu'elles ont réussi à s'enfuir. A partir de là, tout est mis en oeuvre pour savoir ce qu'il s'est passé et faire la lumière sur cette situation glaçante, on ne peut plus confuse.

Trois narrateurs se partagent le récit : Hannah, la jeune fille de 13 ans accompagnant sa mère, Lena/Jasmin, la femme conduite à l'hôpital après l'accident et Matthias, le père de Lena qui depuis 14 ans n'a jamais cessé de rechercher sa fille. On entre tour à tour dans la psyché de chacun. C'est émaillé de quelques articles de presse resituant le contexte. L'écriture est fluide, la construction classique. Un thriller psychologique efficace, maîtrisé. Pour un premier roman c'est plutôt prometteur.
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Une nouvelle découverte pour moi avec cette lecture toujours sous la maison d'édition Actes Sud, une histoire de séquestration ou plutôt la fuite d'une jeune femme et de sa fille qui en découle.

En effet une femme est mené à l'hôpital à la suite d'un accident de voiture, une petite fille l'accompagne. Cette femme n'ayant aucun papier d'identité sur elle, le personnel de l'hôpital va interroger la petite fille qui semble très intelligente mais ne parvient pas à donner ni son nom de famille, ni l'endroit ou elles vivent.

Très rapidement un sentiment de malaise entoure ces deux personnes, nous revenons dans le récit entre passé et présent et à cela se mêle d'autres protagonistes des parents dont la fille a disparu depuis des années.

Un roman assez court mais plutôt intense, je l'ai néanmoins trouvé un brin fouillis passé l'accident de voiture avec l'introduction des parents d'une fille disparu.

Les personnages ne sont pour moi pas assez creusés psychologiquement cela est du au faible nombre de pages, il est en effet difficile de faire des personnages plus aboutis avec un court récit.

Cela reste cependant une découverte plutôt intéressante et il est à noté qu'il s'agit ici du premier récit de l'auteur.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Il faut toujours être poli. Il faut toujours dire s’il vous plaît et
merci. Mon frère et moi, on dit toujours merci quand maman
nous donne une barre énergétique, même si on déteste ça.Elles ne sont vraiment pas bonnes. Mais importantes, à causedes vitamines. Calcium, kalium, magnésium et vitamine B
pour le métabolisme et la production du sang. On en mange trois par jour, sauf quand on n’en a plus en réserve. Quand ça arrive, on espère que papa rentrera bientôt et qu’il aura fait
les courses en chemin.Je prends le mouchoir, m’essuie les yeux et me mouche avec un bruit de trompette, puis je le rends à Ruth. Il ne faut pas garder ce qui ne nous appartient pas. Sinon c’est du vol.
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Le premier jour, je perds la notion du temps, ma dignité et une molaire. En revanche, j'ai désormais deux enfants et un chat. J'ai oublié les noms, sauf celui du chat, Miss Tinky. J'ai un mari, aussi. [...]
Difficile de dire si c'est vraiment le soir ou si c'est lui que en a décidé ainsi. Les fenêtres sont murées par des plaques isolantes. Il fait le jour et la nuit. Comme Dieu. [...] Les voix aiguës des gamins, leur bavardage joyeux contrastent avec cette situation complètement aberrante. Je ne comprends pas ce qu'ils disent. Je les entends comme à travers un nuage d'ouate, tout en me demandant comment je vais m'y prendre pour tuer leur père.
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Quand Ruth revient, j’ai compté jusqu’à 1128 et j’en oublie presque de me lever. Il faut toujours se lever quand la porte s’ouvre, et montrer ses mains. On doit avoir les ongles propres et ne rien cacher dans sa main qui pourrait servir à se blesser ou à blesser quelqu’un.
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J’essaie de
me persuader que le pire est passé, mais je me doute qu’on
va bientôt se retrouver au lit, tous les deux. Les enfants sont
déjà en pyjama. Celui du garçon est un peu trop petit, tandis que les manches de la petite fille lui tombent sur les poignets. À genoux par terre à quelques pas du canapé, ils tendent
leurs paumes vers le reste de chaleur émanant du poêle à bois.
Le feu n’est plus qu’un tas noir parcouru çà et là de veines
de braise.
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Tout est vrai, je te l'avais dit, mais tu ne voulais pas me croire. une promesse est une promesse et on ne peut pas revenir dessus.
page 202.
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