La soirée était interminable, elle se déversait dans la nuit sans que nous le sentions, enchaînés à nos places non pas comme des prisonniers ou des malades, mais, fût-ce pour quelques heures, comme des convalescents de notre propre vie, la vie dont parlaient la mère et Sami, et parfois Corinne, pour dire : "La vie, la vie, la vie."