Août est arrivé comme un incendie et le soleil déverse ses flammes sur le monde jusqu’à neuf heures et demie du soir, moment où la nuit tombe. Il est presque dix heures maintenant et Pablo a ouvert toutes les fenêtres de l’appartement pour essayer de créer un courant d’air, mais l’atmosphère est une masse immobile et poisseuse. La chaleur semble presque solide, elle pèse sur le corps, elle oppresse, elle rend fou.
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