Nationalité : France
Né(e) à : Bellou , le 8 avril 1826
Mort(e) à : Lisieux , le 4 juillet 1885
Né(e) à : Bellou , le 8 avril 1826
Mort(e) à : Lisieux , le 4 juillet 1885
Biographie :
Rose Harel, qui n'a pas connu son père, devint tisserande à Vimoutiers, servante à Pont-l'Evêque puis Lisieux.
Elle apprend à lire presque en autodidacte dans son adolescence, en travaillant sur le Télémaque de Fénelon. Une amie lui donne des cours d'écriture. Elle étudie ensuite sous la conduite de Madame de Besneray (qui lui consacre une biographie).
Elle fait partie des goguetiers de Lyon, mentionnée par Xavier Privas avec Élisa Fleury et Élie Deleschaux.
Elle publie des volumes grâce à des souscriptions et meurt d'une maladie de poitrine contractée dans sa jeunesse.
Rose Harel, qui n'a pas connu son père, devint tisserande à Vimoutiers, servante à Pont-l'Evêque puis Lisieux.
Elle apprend à lire presque en autodidacte dans son adolescence, en travaillant sur le Télémaque de Fénelon. Une amie lui donne des cours d'écriture. Elle étudie ensuite sous la conduite de Madame de Besneray (qui lui consacre une biographie).
Elle fait partie des goguetiers de Lyon, mentionnée par Xavier Privas avec Élisa Fleury et Élie Deleschaux.
Elle publie des volumes grâce à des souscriptions et meurt d'une maladie de poitrine contractée dans sa jeunesse.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rose_Harel
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Citations et extraits (3)
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Un vœu.
Chaque ami plus ou moins sincère
Forme des vœux pour votre hymen,
Met des fleurs sur votre chemin ;
Moi, je n'y mets qu'une prière :
"Mon Dieu, dis-je du fond du cœur,
À ces jeunes époux que j'aime
Accordez, c'est mon vœu suprême,
Un calme et paisible bonheur.
"Donnez à leur vive tendresse
De gracieux et beaux enfants,
Doux espoir de leurs jeunes ans,
Ferme soutien de leur vieillesse.
J'ignore s'il est ici-bas
D'autres bonheurs que l'homme envie :
S'il en est, ne refusez pas,
Mon Dieu, d'en embellir leur vie..."
Chaque ami plus ou moins sincère
Forme des vœux pour votre hymen,
Met des fleurs sur votre chemin ;
Moi, je n'y mets qu'une prière :
"Mon Dieu, dis-je du fond du cœur,
À ces jeunes époux que j'aime
Accordez, c'est mon vœu suprême,
Un calme et paisible bonheur.
"Donnez à leur vive tendresse
De gracieux et beaux enfants,
Doux espoir de leurs jeunes ans,
Ferme soutien de leur vieillesse.
J'ignore s'il est ici-bas
D'autres bonheurs que l'homme envie :
S'il en est, ne refusez pas,
Mon Dieu, d'en embellir leur vie..."
L'on a crié tout haut qu'elle était insensée ;
Non : elle est malheureuse, et son chant, comme un pleur,
Monte, avec un sanglot, des plis cachés du coeur ;
Nul ne connaît son mal et nul ne la console ;
Elle est bien triste, héls ! mais elle n'est pas folle....."
Vous leur direz encor : "Son Dieu la fit ainsi ;
Ne la méprisez pas !..." Vous le direz ; merci !!...
Non : elle est malheureuse, et son chant, comme un pleur,
Monte, avec un sanglot, des plis cachés du coeur ;
Nul ne connaît son mal et nul ne la console ;
Elle est bien triste, héls ! mais elle n'est pas folle....."
Vous leur direz encor : "Son Dieu la fit ainsi ;
Ne la méprisez pas !..." Vous le direz ; merci !!...
"Frère, l'âme vit d'espérance,
Mais le corps se nourrit de pain ;
Or, la servitude et la faim
M'offrent le choix de la souffrance."
Mais le corps se nourrit de pain ;
Or, la servitude et la faim
M'offrent le choix de la souffrance."
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