Dans l'ombre qui vient, fraîche et violette, nous restons silencieux, immobiles, le coeur battant jusqu'au bout de nos doigts qui se parlent, entrecroisés les uns aux autres. (...)
Elle aussi tourne la tête et me regarde.
Longtemps, jusqu'à la nuit venue.
Jusqu'à ce baiser que je lui donne, qu'elle me prend, que je lui vole, qu'elle m'offre, je ne sais plus...