Le paradis pouvait bien être sublime, comment serait-il capable de rivaliser avec la lande qu’elle vénérait tant ? Alors elle décida de ne pas mourir ou, le cas échéant, de ne jamais quitter cette terre. Elle y revivrait, tout comme les perce-neige et comme la bruyère qui refleurissaient chaque année, qui étaient toujours là, dans le vent, les ruisseaux, la courbe de la linaigrette. Ce serait là son paradis.