"....
— Tu n’es plus du tout attirée par les hommes ?
— Heu… Si… je suis toujours attirée par les hommes, mais…
— Tu n’as pas décidé de renoncer aux hommes pour te tourner uniquement vers les femmes ?
— Non !
— Alors tu n’es pas lesbienne. En fait, tu suis ton cœur, comme moi. Tu n’es pas attirée uniquement par le sexe d’une personne, mais aussi par sa personnalité. Et peu importe que ce soit un homme ou une femme, c’est ton cœur qui choisi de s’y attacher ou non.
... "
"Ils n'étaient pas beaux, non. Ils étaient magnifiques. Deux petits anges aux cheveux noirs et frisés, aux nez épatés et à la peau couleur de chocolat. Tournés l’un vers l’autre dans leur petit lit en plastique transparent, ils dormaient à poings fermés, leurs bras entremêlés. L’un des enfants avait été vêtu de bleu, et l’autre de rose. Sans cette couleur associée à leur sexe, il eut été impossible de les distinguer l’un de l’autre."
Je suis sure que vous avez prévu de me faire défiler dans la rue vêtue d’un tutu rose avec pour mission de vendre des capotes grandes tailles.
"Hugo poussa un profond soupir. Sept enfants. Comment leur faire plaisir à tous sans devoir vendre et la voiture et la maison ? Il se passa une main sur le visage, autant pour tenter d'effacer les sombres pensées qui se bousculaient dans sa tête que pour chasser les brumes de sommeil qui pesaient de tout leur poids sur ses paupières."
Mon psy avait essayé de dialoguer avec mon père, mais celui-ci avait refusé de voir la réalité en face. Au lieu de travailler sur ses propres problèmes, mon père préférait reporter la faute de ses échecs professionnels et son mariage malheureux sur ma sœur et moi.
Juliette avisa la cicatrice en forme de flèche sur le poignet de Célia et ne put s'empêcher de jeter un œil à la sienne, à peine apparente sous le fond de teint. Presque la même, au même endroit.
Est-ce que ton cœur palpite lorsque tu le vois ?
Est-ce que tu as envie de l’appeler toutes les heures ?
Est-ce que tu ne peux t’empêcher de le toucher lorsqu’il est près de toi ?
"Parfois, j’aurai presque préféré qu’il me frappe avec ses poings. Je pense que je serais parvenue à encaisser plus facilement la douleur. Et puis, les plaies, ça se referme, les bleus, ça disparait. La confiance en soi, lorsqu’elle est entamée par des pics assassins, on ne la reconstruit jamais tout à fait."
"J’ai eu envie de me jeter sur lui, de dévorer sa bouche, de me perdre à tout jamais dans son regard. Mais j’avais surtout besoin de sentir ses mains sur mon corps. Ma peau me démangeait tant mon désir était brûlant."
Est-ce que ton cœur palpite lorsque tu le vois ? Est-ce que tu as envie de l’appeler toutes les heures ? Est-ce que tu ne peux t’empêcher de le toucher lorsqu’il est près de toi ?
Mille fois oui !