Honnêtement, j'ai l'impression que les seuls êtres humains intéressants au monde sont les tout petits. En grandissant, année après année, nous perdons toujours plus d'imagination, comme la peinture blanche qui s'écaille sur une clôture. Arrivés à l'âge adulte, nous ne sommes plus qu'une horde d'épouvantails flapis, conditionnés, qui avancent en titubant, la tête pleine de foin.