Tous les livres sur toutes les révolutions s'ouvrent par un chapitre qui décrit le dépérissement d'un pouvoir chancelant ou la misère et les souffrances du peuple. Alors qu'il faudrait commencer par un chapitre de psychologie, qui montre comment un homme harcelé, terrifié brise soudain ses craintes, cesse d'avoir peur. Ce processus inhabituel, qui parfois s'accomplit en un instant, comme une sorte de traumatisme ou de baptême, demande à être élucidé. L'homme se débarrasse de sa peur et se sent libre. sans cela, il n'y aurait pas de révolution.