Sophia avait eu l'occasion de jeter un coup d’œil sur un relevé de comptes oniste, le jour où Dorothy, toujours plus intrépide qu'elle, avait feuilleté le Livre des actes et des dettes de l'un de leurs professeurs, qu'il gardait toujours posé sur son bureau. Il était rempli de calculs très précis qui avaient horrifié Sophia. L'un d'eux, en particulier, lui revenait systématiquement en tête quand son esprit vagabondait : "Vingt et une minutes de rêverie à propos du voyage à la mer de l'année dernière avec A., à compenser par vingt et une minutes de tâches ménagères." Ce mode de vie était apparemment très productif, mais Sophia le trouvait terrifiant.
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