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4.13/5 (sur 43 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Beyrouth , le 05/1967
Biographie :

SF Said est un auteur de livres pour enfants.
S.F. Said est né en mai 1967 à Beyrouth au Liban. Sa famille est originaire du moyen-orient, tout comme son héros Varjak, mais SF habite à Londres depuis l’âge de 2 ans. Lorsqu’il était enfant, son voisin de palier était Quentin Blake un illustrateur pour enfant, qui lui a insufflé la vocation de devenir écrivain pour enfants. Il a ensuite passé 6 ans en tant que journaliste politique au moyen-orient avant de passer une thèse de criminologie à Cambridge. Pendant la préparation de son diplôme, SF a commencé à critiquer livres, films, ce qui l’a conduit à être embauché au Daily Telegraph en tant que critique. SF Said a écrit plusieurs livres, systématiquement refusés, avant de rencontrer le succès en 2003. Varjak Paw (Mystik) est son premier roman publié. "Varjak Par" a reçu le Smarties Prize for Children's Literature.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
— Spéciaux ? Pedigree ? Tu m’as pourtant l’air d’un chat tout à fait ordinaire : quatre pattes, deux oreilles, deux yeux, un museau, une queue. Comme tout le monde ! La seule chose qui m’importe, c’est ce que tu fais dans la vie.
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— Vois-tu, mon enfant, ce que tu es et l’endroit d’où tu viens n’ont aucune importance à mes yeux. La seule chose qui compte, c’est ce que tu fais. Nous sommes ce que nous choisissons d’être. Un chat qui applique le Don est un vrai bleu de Mésopotamie. Tout ce que tu dois faire, c’est avoir confiance en toi et te dire que tu es digne d’être un bleu.
— Mais, et mes yeux…
— Tes yeux ?
— Ils ne sont pas de la couleur habituelle pour les bleus de Mésopotamie.
— Ah non ? s’étonna le vieux chat. Et de quelle couleur sont-ils ?
— Ils sont de la couleur du danger.
— C’est-à-dire ?
Mystik hésita.
— Je ne sais pas, admit-il. Je ne les ai jamais vus.
— Approche, mon fils. À son tour, Mystik s’approcha du bord de l’eau.
— Regarde-moi, dit Calife. Suis je digne d’être un bleu de Mésopotamie ?
— Bien sûr que tu l’es !
— Maintenant, regarde dans l’eau, dit Calife. Que vois-tu ?
Mystik contempla la surface immobile du Tigre. Il vit les étoiles qui scintillaient tout au fond. Il vit la lune qui se levait à l’est. Et il découvrit deux chats au pelage bleu argenté et aux yeux couleur d’ambre qui le regardaient tranquillement.
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— Qu’est-ce que je fais ici, Calife ? Je connais les Sept Pouvoirs, je sais tout ce que tu m’as appris et je me retrouve ici, sur la montagne la plus élevée…
— La montagne la plus élevée ? interrompit Calife, les yeux pétillants d’amusement. Eh bien, peut-être que tu es ici parce que tu as encore beaucoup à apprendre. Quand tu es arrivé en Mésopotamie, tu n’étais qu’un chaton sans défense.
— J’étais ignorant, à ce moment-là. Je pensais que je voulais devenir un grand combattant.
— Et tu ne le souhaites plus ? demanda Calife. C’est bien. Car les vrais guerriers savent qu’il existe des valeurs plus essentielles que la victoire au combat. La vue, par exemple.
— Je ne veux plus être un combattant ! s’écria Mystik. Son ancêtre le contemplait calmement.
— Et le fait de voir n’a rien d’extraordinaire, marmonna encore Mystik. Tout le monde voit.
— Ah oui ? demanda Calife. Tu es capable de voir… et pourtant tu dis que tu es sur la montagne la plus haute ? Mystik baissa les yeux. Il apercevait les collines et les vallées en contrebas. Il leva les yeux et vit le ciel, où les étoiles brillaient en plein jour. Il n’y avait pas d’autre montagne au-dessus de lui. Uniquement le ciel.
— C’est vrai, dit-il. La montagne la plus élevée.
— Hum…, soupira Calife. Oui, tu as encore beaucoup à apprendre. Maintenant, regarde derrière toi.
Mystik se retourna, et il n’oublierait jamais ce qu’il découvrit alors. Toute une chaîne de montagnes se dressait au-dessus de lui. Elles étaient énormes et toutes blanches. Leurs flancs gigantesques emplissaient le ciel : massives, impénétrables, le mystère parfait. Et il se trouvait sur le pic le moins élevé.
— Il y a d’autres montagnes au-delà de celles-ci, gloussa Calife. Et d’autres aussi, encore plus hautes, de l’autre côté. Il suffit que tu regardes dans la mauvaise direction, et tu ne remarques pas leur présence. Mais tout là-haut dans ces montagnes, tu apprendras peut-être ce qui est plus puissant que le combat. Alors viens, Mystik, viens avec moi. Nous allons grimper.
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Mystik aurait donné ou fait n'importe quoi pour un ami. Rien au monde n'avait plus de valeur.
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— Je ne sais pas, admit-il.
Calife s’arrêta de marcher et se campa fermement sur le sol.
— La Conscience, répondit-il. C’est le Deuxième Pouvoir. Pour survivre dans le monde, il faut avoir conscience de tout ce qui s’y trouve. Que tu cherches de la nourriture, que tu t’apprêtes à combattre un ennemi ou même… à parler à un chien, tu dois savoir à qui, ou à quoi, tu as affaire.
Ne présuppose rien. Ne t’appuie que sur des faits avérés. Tes sens doivent être ailes.
Observe le monde : regarde, écoute, goûte.
Oui, goûte le monde.
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Il s’immobilisa et se concentra sur les sons. Et soudain, à travers la rumeur de la ville, il entendit des pas, derrière eux.
Ils étaient bel et bien suivis. Mais par qui ? Certainement pas par quelqu’un qui leur voulait du bien, car il se serait signalé à eux. Les pensées heureuses de Mystik s’évanouirent d’un coup, comme le soleil derrière les nuages. La ville n’était pas magique ; elle était dangereuse. Et pour y survivre, il fallait se battre.
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— C’est peut-être possible pour toi, mais je ne suis pas toi, Calife, et je ne peux pas faire ces choses. Je ne peux ni devenir invisible, ni parler avec les chiens.
— Que tu dis ! Si tu crois une chose impossible, répondit calmement son ancêtre, alors tu n’arriveras jamais à tes fins.
Mais si tu crois vraiment le contraire, alors tu seras capable d’accomplir n’importe quoi.
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Il se sentait observé.
Il pivota sur lui-même pour faire face à l’entrée de la ruelle… et regretta immédiatement de l’avoir fait.
La nuit, dit-on, tous les chats sont gris. Dans ce cas, la chatte blanche qui le contemplait de son œil bleu aussi froid que la glace faisait exception à la règle.
À la place de l’autre œil ne demeurait plus qu’une orbite vide.
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— Un chat, c’est l’idée de la liberté, enveloppée de chair, répondit-il d’un ton solennel. On ne peut le garder prisonnier. Pour être vraiment vivant, il doit être libre, et un chat en liberté pratique la chasse. Il ne se nourrit jamais des restes des hommes et ne dépend pas d’eux pour sa survie. Il ne compte que sur lui-même.
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