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Critiques de Salvador Larroca (75)
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Wolverine, tome 1 : La mort de Wolverine

Alors que je garde, encore aujourd'hui, un souvenir ému à l'évocation de la mort tragique du Captain Marvel dont on célèbrera le trentenaire de sa disparition en 2022, fichtre, comme le temps passe, je sens que celle de l'un de mes chouchous d'antan, Wolverine, tenderait à me laisser comme une sale amertume en bouche.



Les super-héros deviennent faillibles dès lors que leur côté super vient à se faire la malle.

Privé de son facteur autoguérisseur, Logan, dont le passe-temps favori consistait à coller des pains par paquets de douze, n'est plus qu'une cible de choix pour tous ses ennemis à la rancune tenace.

La seule question qui prévaut désormais, qui pour anéantir irrévocablement ce formidable compétiteur à l'esprit aussi frondeur que solitaire.



Wolverine, c'était ça. Un mélange de force brute, de bestialité assumée et de tendresse pudique.

Une bête de guerre invincible à la rage destructrice et définitive. Mais ça, c'était avant.



Ils ont décidé de le sacrifier sur l'autel du profit.

L'hommage aurait pu, dû être grandiose.

Il ne sera qu'un long chemin de croix et pour le lecteur et pour son public.



Le trait est plaisant mais ne suffit pas à rattraper un scénario à l'épaisseur artistique douteuse.

Moult dessinateurs aux manettes et c'est bibi qui renacle, peinant à retrouver, au gré des chapitres, le trait si caractéristique de mon pote à l'agonie.

Le canevas, sans surprise, déroule entre deux bastons convenues, tout en nous remémorant ses adversaires emblématiques.



A défaut d'émotion, dame faucheuse sera bel et bien au rendez-vous.

Repose en paix, l'ami, et passe le bonjour à Mahr Vehl de la part d'un vieil admirateur nostalgique.
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Star wars - Dark Vador, tome 1

Merci Babelio, merci Masse Critique, merci Panini Comics ! Il y a longtemps, dans un galaxie lointaine, très lointaine

https://www.youtube.com/watch?v=EjMNNpIksaI



D'un côté j'avais envie de prolonger le trip "Star Wars" pour accompagner la sortie de l'épisode VII : "Le Réveil de la Force", d'un autre côté j'avais très peur d'être déçu… En rachetant les droits sur la saga, Disney a relégué tout l'Univers Étendu aux oubliettes sous le qualificatif de « Légendes », balayant d'un revers de la main des centaines d'auteurs et leurs travaux qui ont fait vivre la saga pendant presque 40 ans au nom d'un « il y a désormais trop de pognon en jeu, donc on va contaminer Star Wars avec le virus Mickey pour faire du mainstream bien formaté et bien politiquement correct »… VDM





Ce recueil regroupe les épisodes 1 à 6 de cette nouvelle série consacrée au super-vilain le plus célèbre de l'histoire du cinéma et heureusement les auteurs à qui on a confié ce "Dark Vador" ont oublié d'être cons et font un peu de résistance à Mickey. le projet est séduisant : expliquer comment celui qui dans l'épisode IV était un conseiller militaire traité de relique du passé par les grands pontes de l'Empire est devenu dans l'épisode V celui que les mêmes grands pontes de l'Empire craignent comme la mort en personne, comment le seul survivant de la plus grande défaite de l'Empire est devenu le général en chef des troupes impériales faisant de nouveau trembler la galaxie tout entière…



On s'insère merveilleusement bien entre "Un Nouvel Espoir" et "L'Empire contre-attaque", mais on respecte les grands moments de la trilogie et de la prélogie en leur rendant hommage. Vador tombé en disgrâce et placé sous surveillance poursuit un triple objectif : redevenir le premier après l'empereur, évincer la concurrence au poste de bras-droit de Palpatine et d'exécuteur de ses basses oeuvres, et découvrir qui est ce mystérieux pilote accompagné par la Force à l'origine de la destruction de l'Etoile Noire. Il réussi en tout point, et en découvrant la vérité, il se découvre aussi un fils… Mais aussi de nouvelles ambitions ! N'étant plus le seul détenteur des secrets de la Force, il dispose désormais d'un allié pour renverser Palpatine. Mieux, il dispose d'un héritier pour fonder une dynastie…



J'ai été agréablement surpris par le scénariste britannique Kieron Gillen, que je ne connaissais pas. L'histoire est bonne, bien racontée et servie par des dialogues bien ficelés qui respectent la tradition "Star Wars" en mélangeant action, humour et tragédie. Dark Vador est traité avec finesse, tantôt implacable et manipulateur, tantôt tiraillé par les souvenirs de ce qu'il a été et sa loyauté envers celui qu'il l'a sauvé. Il est ce qu'on a fait de lui certes, mais même s'il est un meurtrier de masse sans pitié ni remord, la lumière est encore en lui… La partie humour est portée par Aphra, une Lara Croft du futur qui elle aussi a été dotée d'une personnalité ambivalente : derrière les fanfaronnades et les déclarations fantasques, elle sait que servir Vador est la chance de sa vie, de donner un sens à sa vie de scientifique archéologue pilleuse de reliques technologiques, mais aussi que tout cela va vraisemblablement lui coûter la vie…

Après il en fait aussi un peu de trop. Bon sang ne saurait mentir, et l'auteur britannique ne peut s'empêcher de piocher dans la saga "Doctor Who" et le duo est accompagné des alter egos maléfiques de C-3PO et R2D2 qui ressemblent furieusement à un Cyberman et à un Dalek ! J'ai bien ri à l'humour noir des droïdes tueurs triple zéro, par contre les gros clins d'oeil aux Alien et aux Brood c'était un peu too much, et puis avec les assassins bioniques conçus par le Docteur Cylo X, on a une brochette de méchants à la DC/Marvel donc on s'éloigne de l'ADN de la saga et de concept de futur usé.



J'ai été agréablement surpris par le dessinateur espagnol Salvator Laroca, que je connais bien. Ses graphismes comics de qualité ont toujours lorgné du côté du réalisme, mais là on est carrément dans le photoréalisme et on reconnaît bien les acteurs de la saga d'origine. Après je n'ai pas pu faire abstraction du castrateur cahier des charges du monde des comics : les arrière-plans sont peu détaillés, le nombre de personnages par case et par planche est limité… Mais malgré un découpage sans grande prise de risque le dessinateur assisté aux couleurs d'Edgar Delgado parvient à insérer pas mal de mouvement voire de dynamisme à l'ensemble.





Bref un bon comics et du très bon "Star Wars". Je n'attendais pas grand-chose de ce tome 1, mais maintenant j'attends presque avec impatience le tome 2 !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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X-Men : le jour d'après

Voilà encore un petit comics lu pendant les vacances. L’occasion fait le larron. Une amie me l’a mis entre les mains car les événements font suite au bouleversant House of M, et elle me connaît assez bien pour savoir que ça m’intéresserait.



En fait de suite, je me suis retrouvé avec un petit magazine contenant quatre histoires tournant autour des mutants. Seule la première est véritablement une suite et véritablement intéressante de mon point de vue. Suite au cri de Wanda / Sorcière Rouge « no more mutants ! » une grande majorité des mutants a perdu ses pouvoirs. C’est l’extrême détresse de ces pauvres hères et l’aide que leur apportent ceux qui ont encore leurs pouvoirs que l’on observe. Plutôt poignant de voir le Colosse, qui n’est plus qu’une masse de chair flasque, en pleurs. Iceberg a perdu ses glaçons et se plonge dans l’aide aux autres pour ne pas avoir le temps d’y penser. Etc.

Presque personne ne se souvient de l’origine du phénomène. Seuls ceux qui ont fait partie de l’aventure House of M se souviennent, et maudissent Wanda.

L’histoire suivante est la suite directe et met certains mutants (ou anciens mutants) face à un groupe de Sentinelles dont l’objectif n’est pas clair. Pas mal.

Le reste est déconnecté et je n’y ai pas trouvé un grand intérêt.



Je ne suis pas très convaincu par les dessinateurs. Celui qui s’occupe du Jour d’Après manque de réalisme. J’ai eu l’impression de lire un truc genre Sillage. Pas mauvais en soi mais trop décalé pour un comics, à mon goût.



Je reste curieux de savoir comment l’extinction des mutants se poursuit. Cependant, ce n’est pas indispensable.

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Avengers Marvel now, tome 5

Cela fait plus de trois ans que j’ai laissé en plan les équipes d’Avengers version 2013 scénarisées par Jonathan Hickman. Je ne parviens pas à me souvenir pourquoi. Pourtant les scénarii sont d’une excellente qualité et touche au… multiversel.

La difficulté tient au fait que tout est imbriqué. Hickman a visiblement un plan de grande ampleur qui prend du temps à déployer. Du coup ça va être coton de résumer.



Le fond : c’est une catastrophe multiverselle. Les Terres d’univers parallèles entrent en collision deux à deux. Soit elles sont toutes deux détruites, soit l’une détruit l’autre, et les univers suivent.

Sur la Terre Marvel que nous connaissons, seuls un groupe de « sages » héros, les Illuminati, est au courant et lutte pour empêcher les incursions. Mais quand elles se produisent quand même, il leur faut envisager de détruire l’autre Terre, un acte qui met à mal leur morale et leur éthique jusqu’à la limite. Jusqu’ici cependant ils ont pu éviter d’en arriver là, mais surtout par chance.

Captain America faisait partie des Illuminati mais refusait résolument de franchir ce pas. On ne tue pas autrui. Noble, mais suicidaire pour leur univers entier. Les autres Illuminati, Tony Stark et Docteur Strange en tête, lui effacèrent la mémoire et le placèrent à la tête d’une équipe d’Avengers chargé de résoudre les « petits conflits ».



Petits conflits : éliminer une race extraterrestre se posant comme créatrice des races pensantes et décidées à détruire tous ses enfants ; abattre Thanos et ses forces qui envahissent la Terre. Des broutilles quoi. Tout ça a été raconté précédemment.



Dans ce tome 5, la liste de ménage de printemps continue : une planète vagabonde fonce vers la Terre, mais un Iron Man venu du futur va aider les Avengers de Captain America à exploiter « l’incident » à leur profit. Puis une autre équipe d’Avengers qui ressemble à l’équipe des origines fait son apparition, sauf qu’il s’agit clairement de vilains assoiffés de pouvoir qui trouve intéressant de se tailler un nouveau royaume (si vous avez suivi : Terres parallèles, équipe d’Avengers venus d’ailleurs, ça devrait faire tilt).

Ce tome est en fait plutôt marrant. Hickman décrit avec beaucoup d’humour les scientifiques de l’AIM qui ne sont pas pour rien dans l’intrusion de ces méchants Avengers. Et dans un épisode magistral, il met Bruce Banner qui a fini par faire ses maths et a compris que les Illuminati étaient de retour face à Tony Stark qui joue les innocents jusqu’à ce qu’il soit acculé. Durant l’entretien, Banner n’arrête pas de s’inoculer des tranquillisants pour éviter que Hulk ne sorte et ne décapite le play-boy milliardaire. Cela aussi est plutôt drôle.



Bref, face aux enjeux d’un niveau rarement atteint – à part peut-être dans Crisis on Infinite Earths chez DC – Jonathan Hickman parvient à maintenir de l’humour et à s’accrocher à la sensibilité humaine de ses héros.

Une sacrée réussite.

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Star wars - Dark Vador, tome 1

Voilà enfin le premier tome de Dark Vador ! Vous devez forcément connaitre. Vous savez, ce truc qui avant n’appartenait qu’à certains fans, et qui est à présent popularisé à grand coup de pubs en tout genre.





J’avais peur que Disney flingue la série, et c’est pourquoi j’ai acheté les kiosques plutôt que d’attendre la sortie librairie. Et j’ai bien fait ! D’une part, parce que la série est de qualité, lisez donc ce premier tome qui contient un arc complet arc complet et vous en serez convaincu. Cela n’a rien à voir avec les nombreuses pubs que l’on a pu voir ces derniers mois. C’est bien plus sérieux, bien plus respectueux de ce vaste univers qu’est Star Wars.





J’ai également bien fait d’acheter les kiosques car Panini Comics nous prennent vraiment pour des pigeons. Je m’explique. Ce tome contient les 6 premiers chapitres de la série Dark Vador, pour un prix de 17,50€.





Hors, j’ai acheté les kiosques dès leur sortie. Chaque Kiosque contient deux chapitres de la série Star Wars, et deux chapitres de la série Dark Vador. Un kiosque coute 5,50€, et donc en trois numéros, vous possédez les 6 chapitres de Star Wars ET les 6 chapitres de Dark Vador, pour un prix de…16,50€ contre 35€ si vous prenez les deux séries en librairie. Alors on pourra toujours venir dire que la couverture cartonnée (mais pas très épaisse) et le papier glacé (tout juste) de l’édition librairie justifient une augmentation de prix, mais pas le double, il ne faut pas exagérer. De plus, les éditions kiosque de Star Wars, sont de très bonnes qualités, on peut choisir sa couverture, ils sont à la même taille que l’édition librairie, et le papier n’a vraiment pas une grande différence. Je continuerai donc de prendre Star Wars et Dark Vador en kiosque, et je verrais pour prendre ce qui sort directement en librairie, même si je sais déjà que je ferais l’impasse sur la très mauvaise mini série Princesse Leia, et Kanaan dont je ne suis pas la cible. Par contre, les ruines de l’empire m’intéressent déjà bien plus.





5/5 pour ce premier tome de Dark Vador



1/5 pour l’édition qui ne justifie pas un tel prix.
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Star wars - Dark Vador, tome 1

Star Wars – Dark Vador, tome 1 de Salvador Larroca (168 Pages) Panini France.

Tout d'abord, commençons par souligner, que comme pour Eruthoth (voir l'article consacré), les premières images sont superbes.



Hutt la grosse limace est magnifiquement laid ^__^ Il dort OKLM sans lâcher pour autant la chaine de sa poupée humanoïde. Hum ça me donne des idées horribles de fanfiction.



… Belle intro, je suis satisfait par ce début de lecture.



Il est bien sûr intéressant de voir l'histoire du point de vue de l'Empire cette fois-ci.



J'aime aussi le pluralité des races aliens (Et quelle Xénophobie!) Vador est classe, ce qui remonte le niveau^__^…



Quant au Docteur Aphra je la trouve charismatique (et bonne, aussi).



Quel nom de vaisseau inoubliable « L'Ark Ange » ! Quelqu'un peut me dire si c'est le même en VO?…



Je l'ai lu très attentivement tellement il était bien.



Le Droïde Triple Zéro est taillé sur mesure pour Vador ; ) qui cherche à lever une armée de machines pour assurer ses arrières, car l'Empereur est fort déçu de sa défaite sur l'Étoile de la mort, et songe à la remplacer.



Vador reproche à Aphra d'aimer beaucoup trop parler. Et croyez moi je sais ce que c'est! J'ai connu Peter Pan et pire, Xavier.



Un bon point que les planètes ne soient pas indispensables, si l'une est détruite, on peut en retrouver 10 ^__^, ce qui rend le background plus riche/réaliste.



Les monstres spéciaux font très « Avengers »… C'est la même boîte après tout!



J'adore l'amour (dark) que voue Vador à la Force, n'hésitant pas à hurler au blasphème, quelques fois.



Hélas j'ai été spolié par YouTube et je me suis rendu compte que j'avais déjà lu certains passages il y a longtemps (2015).



Découvrons ce qui se cache sous la carapace Vador…

(Plus de contenu sur mon blog...)
Lien : https://charlyyphoenix.wordp..
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Star Wars (v3), tome 10 : Prison Rebelle

Déjà le numéro 10 du bimestriel "Star Wars"...Dans ce numéro vous trouverez la conclusion de trois histoires.



Tout d'abord celle de l'arc "Prison Rebelle" (dans la série "Star Wars") : dans la continuité du crossover "Vador : Abattu", Aphra (bras droit de Vador) avait été emmenée (par Sana et Leia) dans une prison de haute sécurité de l'Alliance, gravitant autour d'une étoile. Mais celle-ci est la cible d'un commando mené par un homme qui juge les méthodes des rebelles trop douces et entant leur inculquer une leçon qui pourrait se résumer par : la fin justifie les moyens. Deux lignes narratives aux ton résolument opposés s'étaient mises en place (Leia, Sana et Aphra d'un côté, Luke et Han de l'autre). Les voici qui se rejoignent ici. De même, l'identité du mystérieux assaillant est dévoilée (un personnage que le fan qui a suivi les parutions Star Wars reconnaîtra sans problème). Un épisode moyen mais sans plus, l'emploi de Han et Luke n'apporte rien de plus à l'histoire et les dessins de Leinil Francis Yu sont toujours bof.



Par ailleurs, vous trouverez également dans ce numéro la suite (et fin) d'un de ces épisodes "flashback" (illustrant le journal de Kenobi récupéré par Luke) se situant alors que Luke était jeune et que Kenobi le protégeait à distance (la première partie est visible dans le numéro 8). Un épisode qui vaut surtout pour la partie graphique de Mike Mayhew (qui est également responsable des dessins de "The Star Wars", l'adaptation en bd du tout premier script de la Guerre des Etoiles).



Enfin, dans la série "Darth Vader", nous voici arrivé à la conclusion de l'arc consacré à la guerre de Shu-Torun (une rebellion sur une planète minière que Vador est chargé de mater). C'est l'occasion pour le Seigneur Noir d'en finir une bonne foi pour toute avec une partie de ses rivaux (alors qu'un autre empêcheur de commander en paix réapparaît lors du cliffhanger final). C'est d'ailleurs le final de la série qui se profile à l'horizon (normalement prévu pour le numéro 13). Une fin sympathique mais dont la mise en scène aurait pu être plus soignée, vu l'importance qu'elle semble avoir pour la suite de la "carrière" de Vador.
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Star Wars (v3), tome 9

Après le crossover "Vador : Abattu" (numéro 7 et 8), les séries "Star Wars" et "Darth Vader" retrouvent leur cours normal...



"Star Wars" : Jason Aaron surfe sur les conséquences du crossover et de la capture du Dr Aphra (à la solde de Vador). Celle-ci est emmenée dans une prison de haute-sécurité de l'alliance, prison qui tourne en orbite autour d'un soleil. C'est Leia et Sana qui s'en charge. Un épisode vraiment sympa qui aurait pu être un arc à lui tout seul...Un espace clos et angoissant, l'attaque de l'équipe d'un mystérieux psychopathe qui se voit comme un bourreau, le tandem Leia /Sana (deux femmes de caractère mais que tout oppose philosophiquement parlant), autant d'éléments qui font que ça fonctionne. Le parti pris est clairement l'angoisse et l'action. Les dessins de Leinil Francis Yu sont assez corrects, même si on a connu mieux depuis le début. Je ne suis pas toujours convaincu par l'encrage (Gerry Alanguilan) mais j'aime bien les couleurs de Sunny Gho, qui participent à l'ambiance.

L'autre tandem de l'alliance (de fait il y a deux lignes narratives dans "Star Wars") est constitué par Luke et Han et, en contrepoint, le ton de leurs aventures et beaucoup plus léger, voir drôle : parti de sabbac qui tourne mal, cargaison improbable à transporter pour se refaire, Luke qui s'essaye à l'art de la contrebande (la mission initiale était d'acheter du matos avec une certaine somme d'argent)...On alterne donc les ambiances au cours de ces deux épisodes plutôt réussis, mais l'action reste, comme toujours, le fil conducteur. Dommage que la parti graphique ne soit pas toujours à la hauteur.



"Darth Vader" : comme prévu, Kieron Gillen développe la suite de l'annual, dont on trouvait des échos dans une des back-up stories de "Vador : Abattu". Vador, toujours en concurrence avec Cylo V, est chargé de mater la rébellion des Ducs Minéraux sur la planète Shu-Torun, une planète volcanique riche en minerais. Après avoir installé sur le trône la reine Trios, il mène une guerre sans pitié contre les rebelles, accompagnés des jumeaux cybernétiquement augmentés de Cylo et des inimitables droïdes tueurs BT et Triple Zéro. J'aime beaucoup le décorum (foreuses de combat, citadelle foreuses, mers de laves...). A creuser ainsi pour trouver et détruire l'ennemi, je me demande si Vador ne fait pas une spéciale dédicace à Matrix^^. L'ensemble est vraiment sympathique et aurait également pu devenir un arc plus long, histoire de découvrir plus en profondeur (notez la pointe d'humour) ce monde plutôt attirant. Quant aux dessins de Salvador Larroca, s'ils ne déméritent, ils restent néanmoins assez figés, au niveau de l'expressivité des visages, et manquent parfois de dynamisme.
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Star wars - Dark Vador, tome 1

J’ai reçu Dark Vador, tome 1, la BD de Salvador Larroca et Kieron Gillen, dans le cadre d’une masse critique Babelio.

Je remercie les éditions Panini pour ce cadeau magnifique.

Jusqu’alors, je ne connaissais Panini que pour les images de footballeurs que les élèves d’échangeaient dans la cour du Collège au temps lointain où j’étais Pion.

Bref, je passe.

L’album est luxueux sous sa couverture cartonnée de bon aloi, et ses planches magnifiquement colorées sur papier glacé.

On se croirait au cinéma tellement on en prend plein les yeux.

Dark Vador, comme dit la 4ème de couverture est le méchant le plus populaire du cinéma. Or, cet album nous présente une image différente de Dark. Vous permettez que je vous appelle Dark, n’est-ce pas ?

D’abord, lui qui est toujours premier partout, il se fait engueuler comme du poisson pourri par l’empereur, qui l’accuse, pas plus pas moins, d’être à l’origine de la disparition de l’Etoile Noire.

Il essaye de se défausser sur le contremaître Aggadeen. C’est très rare de voir Dark considérer qu’il n’a plus le contrôle d’une situation et d’être minable au point de dire à l’Empereur :

« Nous nous assurons qu’il ne nous cache rien. Puis, soyez sûr…que le contremaitre Aggadeen ne nous décevra plus. »

Mais ça ne marche pas, l’Empereur rétorque :

« Le contremaitre ne faillira plus. Mais et vous Seigneur Vador ? »

Le scénario s’apparente à une étude de cas de management. Le Président de la boite « Empire » demande des comptes à son Senior Manager et celui-ci répons « C’est pas moi c’est Aggadeen, mais j’ai tout fait pour le remettre sur le droit chemin. »

En général tous les bons manuels de management vous diront que ça va barder pour le Senior Manager.

Et c’est ce qui se passe.

Vador va chercher à passer un accord avec Jabba Le Hutt. Ça foire. Il se rabat sur une jeune femme, le docteur Aphra. Leur relation est paradoxale.

Aphra : Vous avez l’intention de me tuer maintenant ou plus tard ?

Vador : Vous vous êtes révélée très efficace. Vous ne risquez rien tant que vous me serez utile.

Hem.

Elle permet en effet à Vador de se retrouver à la tête d’une armée droïde.

Mais il n’est pas au bout de ses surprises. Quand il revient chez l’Empereur, celui-ci s’étonne :

« Vous avez réuni vos propres forces et agi sans mon aval, vous m’impressionnez. Je ne vous pensais plus capable d’une telle initiative. Peut-être triompherez-vous des autres. »

Vador comprend, et l’Empereur ne s’en cache pas, que son mentor a d’autres fers au feu. Notamment le combattant Cylo Iv devenu Cylo V, et ses droïdes d’une nouvelle génération.

Vador est anéanti lorsqu’il entend l’Empereur lui dire quand il traite les machines de Cylo d’abominations :

« Vous les traitez d’abominations alors que vous êtes plus une machine qu’un homme. Vous seriez mort sans mon ouverture d’esprit. La force est présente en toute chose. »

Fin. Vador se sent piteux.

Sublime album !


Lien : http://desecrits.blog.lemond..
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Star Wars (v3), tome 8

Suite et fin du crossover "Vador : Abattu" dans ce numéro 8 du bimestriel "Star Wars"



Dans le numéro 6, Dark Vador retrouve la trace de Luke et se rend sur la planète Vrogas Vas afin de le capturer. Son vaisseau est alors abattu par un escadron de chasseurs rebelles, dont fait partie Luke, non sans que le seigneur des Siths ait livré un combat spectaculaire, magnifiquement rendu par les dessins de Mike Deodato Jr (qui s'occupe de la partie graphique de "Star Wars", le temps du crossover). Luke et Vador s'écrasent donc sur la planète et un comité d'accueil des plus conséquent attend ce dernier (tous ces événements sont relatés dans le numéro 7)



"Vador : Abattu" est un crossover à l'ancienne, c'est à dire qu'il débute dans une série ("Star Wars"), pour se poursuivre dans l'autre ("Dark Vador") et ainsi de suite jusqu'à la fin. Cet événement a donc obligé les auteurs à aligner les chronologies des deux histoires, qui différaient quelque peu jusque là.



La fin de ce crossover m'a quelque peu laissé sur ma faim. Autant j'avais été emballé par le numéro précédent, autant là...L'intervention de Karbin, un Mon Calamari transformé en cyborg par Cylo V, et rival de Vador dans la course à la place très convoitée de "main" de l'empereur, n'atteint pas l'intensité dramatique que l'on pouvait attendre, la faute à des dialogues et des cadrages moyens. Néanmoins, sur l'ensemble de ce récit, j'ai bien apprécié le mariage entre le rythme de "Star Wars" et les enjeux de "Dark Vador". de plus si, officiellement, Vador recherche Luke pour châtier le responsable de la destruction de l'Etoile Noire, il devient de plus en plus clair que d'autres ambitions l'animent. Cette idée de narrer son parcours jusqu'à devenir la pièce maîtresse de l'empereur est vraiment un fil rouge très intéressant, plus, finalement, que la quête de Luke pour devenir un Jedi (un aspect qui est déjà abordé dans les films, en fin de compte). L'ultime fin du crossover est également assez prometteuse, par rapport au développement de la série "Star Wars".



Pour compléter ce final en demi-teinte, nous avons droit à deux back-up stories. L'une est un nouvel extrait du journal de Kenobi, récupéré par Luke à la fin du premier arc narratif, un épisode plus réussi que la première tentative en la matière, et qui nous ramène à l'époque de la jeunesse de Luke sur Tatooine, un récit qui fait directement référence à "la Menace Fantôme". L'autre est en relation avec l'annual de "Dark Vador", récemment sorti en kiosque (il y en a un aussi pour "Star Wars") et que je n'ai malheureusement pas lu, et va très certainement trouvé son développement dans la série éponyme (une histoire de matage de rebellion sur une planète volcanique, riche en ressources essentielles à l'Empire)
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Star Wars (v3), tome 1 : Skywalker passe à l'..

Je kif, je kif, je kif !!! Fans de Star Wars réjouissez-vous ! L'arrivée de la licence chez Disney-Marvel démarre en vitesse lumière ! Après une vingtaine d'année de gestion Dark Horse, la Maison des Idées a donc pris le sabre en main et le résultat est à la hauteur des attentes. Au niveau des ventes (aux USA), les chiffres donnent le tournis : 1000 000 d'exemplaires vendus (je parle du premier épisode) pour la seule série "Star Wars", 300 000 pour sa petite sœur "Darth Vader". Pour retrouver de tels niveaux de vente il faut remonter aux années 90, avant que le marché des comics ne connaissent une sérieuse crise. Il faut dire que Marvel a vu les choses en grand avec pas moins de 70 couvertures variantes (15 pour la France). Débutées en janvier aux USA, "Star Wars" et "Darth Vader" sortent ce mois-ci dans l'Hexagone, bien sur chez Panini, dans un bimestriel regroupant les deux premiers épisodes de chaque série.



"Star Wars" est scénarisé par Jason Aaron et dessinée par John Cassaday (avec des couleurs de Laura Martin). le but d'Aaron (et des équipes rédactionnelles Marvel et Lucasfilm) est clair : retrouver l'esprit de la première trilogie, particulièrement le premier film. le pari est une totale réussite artistique et, à mon avis, une très bonne stratégie commerciale : les fan d'un certain âge (ceux qui ont pu la voir au ciné) apprécieront sans réserves et les plus jeunes pourront s'y plonger sans craindre un esthétisme et des effets spéciaux possiblement jugés désuets. L'action se passe après la destruction de l'Étoile Noire et avant la construction de l'Étoile de la Mort. L'empereur Palpatine est aux abois, depuis la perte de son arme ultime et ses troupes peinent à maintenir l'ordre. Galvanisés, les rebelles pousse leur avantage en attaquant la principale usine d'armement de l'Empire...

Comme mentionné auparavant, la volonté de renouer avec l'esprit de l'épisode IV aboutit à une franche réussite : la caractérisation des personnages est parfaitement raccord (le bagou et l'humour de Han Solo, les doutes de Skywalker, la détermination de Leia), leurs relations, idem. L'action est présente dès le début et le tout est servi par les dessins haut de gamme (pour du comic mainstream) de Cassaday (on reconnait sans peine Harrison Ford, Mark Hamill etc...). Pour l'instant, "Star Wars" et "Darth Vader" sont liées, au niveau du scénario, mais devraient diverger à l'avenir sans, je pense, se séparer complètement. "Darth Vader" (scénarisée par Kieron Gillen et dessinée par Salvador Larroca) est, pour moi, un peu en dessous de "Star Wars" car on y retrouve moins l'ambiance de la première trilogie et ce pour une raison simple : dans les films, les dialogues de Vador tiennent sur un timbre poste, hors étant au centre de la série, il se fait plus loquace dans la bd ce qui jure un peu avec son mutisme habituel. Néanmoins la série semble vouloir mettre l'accent sur la relation ambiguë et perverse entre le seigneur Sith et l'Empereur, ce qui est plutôt intéressant (un peu comme si on pouvait jeter un œil en coulisse). Là encore le dessin est bien foutu, même si ma préférence va à Cassaday.



En bref, qu'on soit fan hardcore, simple amateur, et quelque soit son niveau de connaissance de l'univers Star Wars ( faut avouer que c'est quand même bien pensé pour ratisser large) on a aucune raison valable de passer à côté de ces séries. Reste à voir si la qualité durera dans la longueur, surtout si des changements de tandems créatifs sont à prévoir.













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Wolverines, tome 1 : Quatre mots

Ce nouveau bimestriel, intitulé "Wolverines", comprend les sept épisodes de la maxi-série "Legacy". Pourquoi donc ce pluriel dans le titre ? Pour la simple raison que Logan n'est, officiellement, plus de ce monde (mais ses "héritiers", si). En effet, dans l'épisode 24 (juin 2015) de "Wolverine" (la précédente série consacrée au mutant griffu), il se sacrifie pour sauver des innocents menacés par les plans du Dr Cornélius (le scientifique à l'origine du squelette en adamantium de Logan). Son corps repose désormais sous une épaisse couche d'adamantium (en clair, Marvel le garde au chaud pour le faire revenir lors d'un "évènement" qui ne pourra être que mémorable).



Le premier et le dernier épisode (scénarisés par Charles Soule, dessinés par Oliver Nome) se déroulent dans le présent, tandis que les cinq épisodes centraux sont des flashbacks (avec des changements de tandems créatifs)

Un groupe de mystérieux individus réussi à capturer et emprisonner, dans un château en Croatie, différents personnages, ayant tous un lien avec Logan, notamment son facteur auto-guérisseur : Laura Kinney (alias X-23), le clone féminin de Wolverine, programmée par l'Arme X pour être l'assassin ultime (désormais membre des X-Men de Cyclope). Daken, le fils de Logan, conçu juste après la seconde guerre mondiale avec une japonaise (Itsu), élevé par des parents adoptifs (Wolverine le croyant mort) et détenteur des mêmes pouvoirs que son paternel. Dents de Sabre, mutant, éternel rival de Logan. Lady Deathstrike, mi femme, mi cyborg, japonaise et fille de l'inventeur de la formule permettant de fixer l'adamantium sur les os humains. Enfin Mystique, mutante métamorphe. Chacun aurait voulu être l'assassin de Logan mais aucun n'y est parvenu.



Vous l'aurez compris, les cinq épisodes centraux nous révèlent commun chacun de ces "héritiers" réagit à la mort de Wolverine et ce qu'il gardera de leur relation. A Laura la colère de la perte, qui se transformera en fierté des origines.A Dents de Sabre la colère de la jalousie qui se révèlera être la peur de sa propre faiblesse. A Lady Deathstrike l'honneur qui lui commandera de récupérer un sabre ancestral, afin d'honorer la mémoire de Logan. A Daken la douleur de la perte d'un père qu'il n'a jamais connu (malgré toute la haine qu'il avait pour lui, c'était quand même sa seule famille). A Mystique l'opportunité d'accomplir ce qu'elle pense être sa destinée. Quant à savoir pourquoi ces charmantes personnes furent réunies vous le saurez en lisant le dernier épisode.



L'ensemble est plutôt sympathique, les dessins vont de franchement bof à très recherchés et personnels (le travail de Jonathan Marks dans l'épisode consacré à Dents de Sabre, avec un encrage quasi inexistant, un trait très fin et les couleurs ultra violentes et contrastées de Loughride ou encore celui de Juan Doe, dans l'épisode consacré à Lady Deathstrike, qui tente la synthèse entre mangas et comics). La suite directe de cette maxi-série s'étendra sur un arc de vingt épisodes, dans les numéros 2 à 4 du bimestriel.

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Wolverine - HS, tome 1 : Le programme arme X

Pour qui veut suivre la nouvelle série "Wolverines", qui débute après la mort de Logan et met en scène ses "héritiers", ce hors-série est indispensable.



Dans le numéro 1 de "Wolverines" nous découvrons qu'un groupe d'individus (en réalité d'anciens sujets d'expérience du Dr Cornélius) capture Dents de Sabre, Mystique, Lady Deathstrike, Daken (le fils de Logan) et X-23 (alias Laura Keanney, le clone féminin de Wolverine) pour leur proposer un marché



Ce groupe, composé de Skel, Junk, Endo, Neuro et Shogun, après avoir réussi à s'échapper du laboratoire du programme Arme X, entame une cavale improvisée, en réponse à la chasse à l'homme qui se met en place pour les retrouver. Rapidement, Shogun s'impose comme leur chef, en même temps qu'il réalise qu'il se rappelle de la vie passé de Logan (une réponse sera apportée à cette énigme à la fin de l'histoire). C'est un vrai plaisir de suivre l'évolution des interactions entre les différents personnages parallèlement à leurs réactions face à la découverte de leurs capacités et de leurs faiblesses. On entrevoit, vers la fin, les ressources dont dispose l'organisation qui a mis en place le programme Arme X et ses motivations sont claires : le pouvoir, le pouvoir et encore le pouvoir. Un des membres du groupe sera tenté par la collaboration...Mauvaise pioche, mais le charisme et la détermination de Sharp, alias Shogun permettra à l'espoir de subsister...et à la cohésion du groupe de se maintenir.



Graphiquement d'un niveau supérieur à "Wolverines", plus cohérent (en clair on n'a pas à "subir" les changements d'auteurs à chaque chapitre) ce hors-série est, pour du comics mainstream, plutôt dans le haut du panier. De plus il apporte un éclairage indispensable sur un ensemble de personnages amenés à jouer un rôle important dans le prochain arc des aventures des "héritiers" de Logan...en attendant, bien sur, sa résurrection.
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Star Wars : La citadelle hurlante

En possession d'un puissant artefact, Aphra s'associe à Luke Skywalker pour se rendre à la Citadelle Hurlante et y rencontrer la reine, seule être capable d,'accéder à la conscience de Rur...

Un véritable traquenard pour Luke, Aphra étant toujours aussi fourbe et capable de tout pour arriver à ses fins...

Un cross-over génial porté en grande partie par le personnage controversé du Dr Aphra !
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Star wars - Dark Vador, tome 1

Seul rescapé de la destruction de l'Etoile de la mort, Dark Vador se doit de faire remonter sa cote, son maître l'empereur n'ayant pas hésité à lui trouver un remplaçant...

Esseulé comme jamais, Dark Vador se lance donc à la recherche d'alliés de confiance pour reprendre sa place à la tête de l'Empire...

Le plus célèbre méchant de la Galaxie a enfin son Comics !!!

Jubilatoire !!!

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Star Wars - Dark Vador, tome 3

Face aux puissants Ducs Minéraux, Dark Vador réussit un véritable coup d'état en intronisant la jeune Trios en tant que Reine...

Il lance également un avis de recherche "morte ou vive" pour le Docteur Aphra capturée par les Rebelles...

Un Dark Vador surpuissant d'une cruauté sans limite...

À noter que ce comic fait partie d'un cross-over avec Star Wars : Vador Abattu...

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Wolverine, tome 1 : La mort de Wolverine

Pas fan du tout de l'univers Marvel, avec ses reboot, relaunch, les innombrables versions d'histoires des sempiternels mêmes personnages... que je trouve souvent sans profondeur. Mais c'est Wolverine, c'est un one-shot, je fonce.



Dans ce court récit, de quatre épisodes seulement, nous découvrons un Wolverine s'affaiblissant, privé peu à peu de son facteur auto-guérisseur. Il se retrouve au centre d'une chasse à l'homme et devra en trouver l'instigateur. Pas besoin d'en dire davantage, je vous l'ai dit, c'est court.



J'adore quand les super-héros perdent leur pouvoir. En effet, quel courage y a-t-il à se battre quand on sait que l'on ne risque rien ?



On ne va pas se mentir, ça ne vaut pas "Old man Logan" de Mark Millar ㅡ en même temps MARK MILLAR ! ㅡ mais l'histoire tient la route.

Les dessins de Steve McNiven sont superbes et la mise en scène est réussie.



Je n'en garderai pas un souvenir impérissable mais j'ai passé un bon moment.
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Star wars - Dark Vador, tome 1

Ce tome s’inscrit dans le mouvement de réécriture si l’on veut de l’Univers étendu de Star Wars suite au rachat par Disney. Si l’on s’attendait à un récit de la vie, des aventures ou des missions de Dark Vador entre le moment où il devient un Sith et l’épisode IV, avec l’apparition de Luke Skywalker, ce n’est pas du tout le cas. Il s’agit d’une série qui, pour l’instant ,s’inscrit entre les épisodes IV et V et qui décrit, sans beaucoup d’imagination ou plutôt de surprise, les évènements qui suivent la destruction de l’étoile noire dont Vador est le seul survivant. On y raconte les conséquences de la victoire de la Résistance sur Vador.

En ce qui concerne le comics en tant que tel, il est parfait esthétiquement, il répond au code et est même particulièrement beau au niveau du dessin et de l’attention portée aux détails et surtout aux personnages. Cependant : Rien de nouveau sous le soleil. Pour quelqu’un qui veut découvrir l’univers de Star Wars et avoir une idée des évènements qui se passent entre les épisodes de la première trilogie c’est une série qui commence bien, peu de chance d’être perdu, c’est clair et on a bien l’introduction des pseudo force- sensitifs aux services de l’Empereur et beaucoup de références et d’explications des évènements de l’épisode V. L’antagonisme entre Vador et l’Empereur est fort, peut-être plus qu’initialement ressenti dans les films, c’est un aspect particulièrement intéressant du scénario. En conclusion un bon premier tome, en espérant quand même une suite plus riche en rebondissements et surtout plus palpitante.

Encore un grand merci aux éditions panini comics et à Babelio pour ce partenariat et cette belle découverte. En attendant la suite. …

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Star Wars - Dark Vador, tome 4

Un final d'anthologie pour la fin de cette saga sur le plus grand méchant de la Galaxie !!!

Dark Vador, au sommet de son art en maîtrisant comme personne la Force, doit affronter Cylo et également s'occuper de Dr Aphra avant qu'elle ne dévoile les intentions de Vador !!!

Époustouflant !!!
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Star Wars - Dark Vador, tome 2

Désormais conscient des mensonges de l'Empereur concernant la mort de Padmé et l'existence de son fils, Dark Vador mène un subtil double jeu en voulant doubler l'Empire...

Accompagné par Aphra que Vador semble apprécier de plus en plus, leur ingéniosité commune ne sera pas de trop devant l'ampleur de la tache qui les attend...

Un 2ème tome épatant !!!
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